Emile
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Emile
ParticipantBonjour,
Ces précisions modifient effectivement l’alimentation de la nourrice eau froide, puisqu’il faut ajouter un appareil.
Un lavabo est un grand lave-main, un lave-main est un petit lavabo et ne lui est pas assimilable en terme de débit et de fréquence d’utilisation, même si on se sert aussi d’un lavabo comme lave-main

Appréciez s’il s’agit d’un petit lave-main ou d’un lavabo, ou d’un timbre-évier de garage (profond et grand débit pour le nettoyage courant).Il existe une grande variété d’appareils et les lave-mains, les lavabos, les timbres-éviers, sont à raccorder différemment car ils ne répondent pas forcément au même usage.
Ce lien présente les différentes valeurs du « coefficient de simultanéité en fonction des appareils », l’abaque de dimensionnement des canalisations, et d’autres informations utiles : https://plombiers-reunis.com/fiches/installations.php
J’ai refais le calcul pour un lavabo, si vous souhaitez implanter un lavabo, et ajouté le robinet de jardin.
*erreur
Toutes mes excuses, en relisant le fil de discussion je m’aperçois avoir probablement interverti les diamètres des canalisations alimentant les nourrices dans un précédent message :il fallait lire du 16 pour l’eau chaude (ECS) (diamètre intérieur minimum 16),
et du 20 pour l’eau froide (EFS) (diamètre intérieur minimum 12) – !diamètre sujet à modification!
*robinet de jardin
On attend généralement d’un robinet de jardin un bon débit et une pression suffisante ; il est recommandé de l’alimenter par une canalisation dédiée au départ de l’installation de la maison, avant un éventuel réducteur de pression.Les éléments manquent néanmoins pour vous confirmer la meilleure façon de l’installer, car cela dépend de vos besoins au jardin : Arroser quotidiennement 400 m2 de pelouse ou utiliser un Karsher une fois l’an et arroser un petit potager ne représentent pas du tout les mêmes besoins en installation. Si vos besoins sont vraiment très importants, il faut privilégier le piquage sur l’arrivée principale de la maison…Ainsi que la desserte du robinet en 20 sur une arrivée de diamètre supérieur…
*Diamètres à modifier
La nourrice Eau Froide doit passer en 25 et
la nourrice Eau Chaude peut rester la même (16).
Vous pouvez alimenter le robinet de jardin en diamètre extérieur16.Donc tout en 12 sauf l’évier et le robinet de jardin en 16.
Je ne sais pas ce qu’en pensent les autres membres du forum et les avis sont les bienvenus, mais sur cette configuration, le 20 ne se justifie pas forcément au regard de la perte calorifique le long des canalisations, les pertes de charges ne dépendant pas uniquement du diamètre du tuyau.
Les calculs
Un lave-main est un appareil au récipient plus petit qu’un lavabo, attendu qu’on se sert aussi d’un lavabo comme lave-main. La fréquence d’utilisation et les besoins en eau sont différents, et si vous pensiez à un timbre-évier, le coefficient d’utilisation simultané change à nouveau, puisqu’il augmente sensiblement.Si vous comptez installer un lavabo, le diamètre intérieur minimum recommandé reste le même, les besoins en débit doublent, et le coefficient d’utilisation simultané en fonction du nombre d’appareil augmente de 1 (0.5 pour un lave-main contre 1.5 pour un lavabo).
En se référant à l’abaque,
Pour votre nourrice d’eau chaude (ECS)
1.5+2.5= coef 4 = arrondi supérieur = diamètre intérieur minimum 14
(Diamètre extérieur P.E.R. 16) – (1.5mm d’épaisseur x 2) = 13 de diamètre intérieur en P.E.R.Néanmoins, même si 13 est inférieur à 14, on utilise généralement du 16mm extérieur pour alimenter les appareils.
Vous pouvez utiliser un diamètre supérieur, ici 20 ext., en sachant que cela influe sur les pertes de charges et surtout, sur la déperdition de température le long de la surface du tuyau, plus importante.Pour votre nourrice d’eau froide, on remplace donc le lave-main par le lavabo et on rajoute un robinet de jardin.
1.5+2+1+1+2.5+0.5 = coef 8.5 = arrondi supérieur = diamètre intérieur minimum 18
(Diamètre extérieur P.E.R. 25) – (2.3mm d’épaisseur x 2) = 20.4 de diamètre intérieur en P.E.R.C’est donc le robinet de jardin qui détermine particulièrement le passage au P.E.R. 25 pour alimenter la nourrice eau froide.
Somme des coefficients des appareils sanitaires Diamètre intérieur arrondit à la dimension courante supérieure
2 12 mm
3 12 mm
4 16 mm
5 16 mm
6 16 mm
7 16 mm
8 20 mm
9 20 mm
10 20 mm
11 20 mm
12 20 mm
13 20 mm
14 20 mm
15 20 mmQuelques références :
https://plombiers-reunis.com/topic116-diametres-dalimentation-et-devacuation-des-appareils-sanitaires.html
https://plombiers-reunis.com/topic1038-avis-plan-et-diametre.htmlEmile
ParticipantBonjour,
Pour compléter ces très bons conseils,Le raccord qui fuit correspond à ce collet battu avec écrou prisonnier :

il est conseillé de tenir le tuyau en cuivre d’un main durant le desserrage de l’écrou à la clef (à molette de préférence, ou plate si vous n’êtes pas familier de la pince multiprise) –
L’écrou en laiton est peut-être grippé. Plus vous exercez de force dessus à l’aide de la clef, plus il faut tenir fermement le tuyau de cuivre à proximité de la bague écrou. Le groupe de sécurité devrait supporter le traitement, mais il faut éviter de transmettre l’effort à d’autres parties qu’à l’écrou pour ne pas engendrer d’autre fuites
Il faudra nettoyer la portée du joint, partie plate en bout du du tuyau en cuivre sur la photo, qu’elle soit plate et lisse.
Il ne doit plus rester de bribes de l’ancien joint.Le bon alignement des deux parties à raccorder par serrage (arrivée d’eau -à gauche- et groupe de sécurité -à droite de la photo) joue aussi dans l’étanchéité.
Un joint fibre papier ressemble à ça.

Quelques infos sur les jointsEcartez légèrement la bague vers la gauche, selon la photo ; Placez le nouveau joint à plat au fond de la bague écrou, au contact de la portée en cuivre.
Le joint a besoin d’être écrasé sous l’effet du serrage pour jouer son rôle, et l’écrou doit être serré jusqu’à présenter une bonne résistance mécanique au serrage supplémentaire, sans pour autant forcer exagérément.Vous pouvez affiner progressivement le serrage.
Contrôlez l’absence de fuite à la remise en eau ; au besoin resserrez légèrement votre serrage, d’un 1/8 ou 1/4 de tour.
Si cela ne donne pas le résultat attendu, c’est que 1)le serrage n’est pas suffisant, ou que 2) la portée n’est pas suffisamment plate et nettoyée, ou que 3) le joint n’est pas correctement engagé à plat au fond du collet, ou que qu’il faut mettre deux joints l’un sur l’autre. (Ou…que la fuite provient d’une autre source et que le joint n’est pas en cause)
Dans ce cas, dé-serrez à nouveau l’écrou, remplacez à nouveau le joint par un autre, profitez-en pour bien contrôler le nettoyage et la planéité de la portée.
Dites-nous si ça fonctionne.
Emile
ParticipantSans être compétent sur les phénomènes chimiques, les règlementations alimentaires, je ne pense pas que cela induise une intoxication problématique. Néanmoins, ces tuyaux sont plutôt fait pour véhiculer de l’eau à l’intérieur et non dehors. Le laiton est normalement de qualité alimentaire et l’inox inoxydable…Il se peut qu’il y ait migration au contact de produits très agressifs, mais le Kefir est une fermentation très légère.
Il faudrait voir les nuances de métaux et les raccords utilisés en industrie alimentaire, élevage agricole etc…Mais il n’y a pas vraiment plus de risque qu’avec le plastique de votre bidon.Je songerai surtout en premier lieu à bien laver/nettoyer ces pièces, flexibles et raccords, pour les débarrasser des traitements chimiques qu’elles ont subies lors de leur fabrication, comme on le fait avec un ustensile alimentaire, avant de les mettre en contact avec vos produits.
Une copine avait fabriqué une fontaine à rhum dans une poubelle verte…
Emile
ParticipantBonjour,
D’accord avec les remarques de mes collègues.
patrick 008 wrote:J’aimerais comprendre pourquoi cela fuitCa peut être l’usure d’un joint, tout simplement.
Quelle quantité d’eau trouvez-vous ? De grosses flaques, de petites traces humides ?
Sans exercer de force sur les tuyaux sous chaudière, essayez de remonter la coulure d’eau, séchez la pièce suspecte avec un chiffon et voyez si l’eau coule à nouveau. Une lampe de poche peut être utile. Le doigt est le meilleur capteur d’humidité ! Tenez-nous au courant.
Emile
ParticipantBonjour Laurent, pour le savoir il faut procéder à des tests.
Si la vanne 3 voies est bloquée en position chauffage ou ne peut basculer entièrement, vous aurez de l’eau chaude dans votre réseau de chauffage lorsque vous solliciterez le chauffage de l’eau par puisage à un robinet positionné sur eau chaude.
L’eau sera chauffée car le tirage d’eau sera détectée, mais elle ne pourra pas passer vers la conduite eau chaude car la vanne aiguille l’eau vers le chauffage. Le test que j’ai proposé permet de vérifier cela.
Vous avez déjà ouvert le capot de votre chaudière, donc voici une variante simple de ce test qui évitera de passer la chaudière en position été, comme vous comptez l’éviter.Une variante : régler la température demandée en chauffage au minimum et la température demande en eau chaude sanitaire à une valeur plus élevée que d’habitude, sans passer en mode été. Attendre que la température des conduits chauffage baisse un peu. Sentir avec la main la chaleur du tuyau départ chaudière vers radiateur. Puis tirer de l’ecs et contrôler la température du même conduit de chauffage sortant de la chaudière vers les radiateurs.
S’il est plus chaud qu’à la première palpation, c’est que le débistat ecs fonctionne mais que la vanne 3 voies est grippée en position chauffage ou intermédiaire.La vanne 3 voies s’encrasse, notamment à cause du calcaire. Parfois, tapoter gentiment dessus permet de la débloquer. Si elle est sertie on ne peut la démonter pour nettoyage. Son encrassement nécessitera tôt ou tard son remplacement même si vous parvenez à la débloquer.
Il faudrait savoir si le bruit de la vanne motorisée 3 voies semble forcer ou s’interrompre.
Autrement, la thermistance sanitaire, le débistat sanitaire/valve eau, l’échangeur à plaques, peuvent aussi être en cause.
C’est pour cela que je me demandais si la membrane changée était celle du sanitaire, donc valve à eau.
S’il faut un bon débit pour que la chaudière détecte un tirage d’eau chaude, ça peut orienter cette fois sur d’autres pièces.
D’où l’intérêt de d’abord vérifier que l’eau chaude ne pars pas vers le chauffage.Cordialement
Emile
ParticipantBienvenue et merci de partager ce projet ici.
Emile
ParticipantA ma connaissance, oui !
Le montage est techniquement possible et n’est pas, à ma connaissance, interdit.Il y a même des particuliers qui trouvent plus commodes d’encastrer les nourrices au plafond (simplement dans ce cas, il faut prévoir une réservation et une trappe d’accès permanente, et…Si fuite il y a, ça goutte gravitairement depuis le plafond !)
Dans votre cas, le sens et les montées -descentes_ montées- peuvent simplement par contre plus ou moins la pression aux robinets, mais cela dépend de la longueur du circuit et de la pression initiale.
La question a été abordée sur un autre sujet du forum, je crois.
Si vous optez pour un départ vertical, laissez bien du mou à vos premiers coudes en les faisant très amples, de façon à ce que la dilatation ne force pas trop sur la nourrice.
Affaire à suivre…
Emile
ParticipantBonjour,
excusez le délai de la réponse ; oui, il s’agit de cette société, que je ne connais pas personnellement par ailleurs.
Je noterai ici d’éventuelles questions !
Ce serait intéressant d’avoir un retour sur ce contact avec la société proposant ces laves-mains, ou l’installation !
Cordialement –
Emile
ParticipantBonjour,
le problème est récent ?
Il est arrivé d’un coup ?
pas du tout d’eau chaude à l’écoulement des robinets, même un peu tiède ?
La chaudière fait-elle un bruit (normal ou nouveau) lorsque vous sollicitez de l’eau chaude alors que le chauffage fonctionne ? C’est plus pratique à vérifier si un robinet d’eau chaude est à proximité de la chaudière, bien sûr…
Vous devriez entendre la vanne trois voies se mettre en action.
Un petit test :
Positionner la chaudière en mode été. attendre que les radiateurs refroidissent un peu.
Mettre la main sur la conduite de départ chauffage vers les radiateurs, sous la chaudière (ou juste à côté si c’est plus pratique.) et constater s’il est froid ou tiède.Puis tirer de l’eau chaude sur un mitigeur à pleine ouverture.
Aller à nouveau poser la main sur le tuyau départ de chauffage et constater s’il est nettement plus chaud que la première fois, alors qu’on est en mode été.
La pression et la température semblent tout à fait correctes.
Emile
ParticipantBonjour et bienvenue Laurent,
apprendre à faire soi-même est un engagement courageux et passionnant, avec de l’humilité et de la volonté on arrive à faire pas mal de choses

Emile
ParticipantRebonjour,
[Edition : L’installation du vase externe s’est faite en piquage sur le réseau chauffage entre la chaudière et le reste du circuit ? Ou bien sur un bras mort ?]
radiateurs_______vase______chaudière ou radiateurs_________________chaudière_____vase
quelques impressions :
J’étais parti sur un paramétrage parasite du sanitaire, mais la cause est plus probablement physique puisque la chaudière a l’air de réagir correctement. Si la circulation se fait difficilement c’est par le bypass que l’eau part, c’est à la limite son rôle. Ca peut donc être une cause comme une conséquence. Idem pour la sécurité surchauffe, même si la notice recommande de vérifier la sonde et son fusible avant de se pencher sur la circulation.
Plus je relis la doc et la fil de discussion, plus je me dis qu’il faudrait quand même revérifier la vanne trois voies (le moteur pas à pas) et l’échangeur tubulaire.
Voir le montage (à priori ok n’ayant pas été démontée) de la v3v, son pilotage, son mouvement, voir son encrassement, car il peut s’être produit après le désembouage.
L’échangeur, car les symptômes y font beaucoup penser, -radiateurs froid en bas, mise en sécurité intempestive après pic de montée en température, problème de circulation.
Il n’a peut-être pas été nettoyé après le désembouage (donc entre temps, il a pu s’encrasser nettement).
Le fait de pouvoir souffler dedans ne constitue pas un test suffisant…Il fallait voir l’allure des boues du réseau, aussi.Il faudrait dans l’idéal poser un filtre anti-boues avant chaudière, la reparamétrer correctement par rapport aux besoins et au réseau, car 2 bars de pression, rien de tel pour fatiguer la membrane d’un vase avant l’heure. Ca n’est pas justifié, à moins que vous ayez 4 étages et 7 chambres. Certes, plus la pression est élevée mieux ça circule…Mais entre 1 et 1.5 bars selon la hauteur (+0,1 bars par mètre), c’est déjà suffisant.
60°C en départ c’est mieux, mais c’est une configuration type de la notice. Une condensation a de toute façon besoin d’un retour plus froid, mais elle devrait chauffer les radiateurs entre temps.
Prudence en consultant les menus paramètres dans lesquels vous rentrez à ne pas involontairement modifier des options.
Par exemple, on rentre automatiquement dans le menu A1 puis M2 après les premiers paramétrages suite à config. usine.
D’après la doc, les valeurs relevées indiquent effectivement que le module sanitaire n’est pas présent, qu’elle est en mode constant et que même avec une sonde extérieure, elle ne prend ses infos que depuis la commande déportée et ses propres sondes.
On peut y configurer la modulation et le temps de temporisation entre deux actions, ça peut donc complètement fausser des essais comme l’asservissement à la sonde pilote, ou la lecture de valeurs.
L’historique d’erreur et le menu de brève interrogation peuvent apporter des infos utiles aussi.
Il faut reprendre tranquillement le paramétrage de cette chaudière, vérifier la détection du thermostat d’intérieur, l’asservissement chaudière, lui indiquer quelles informations prendre et lesquelles ignorer…
Le dernier professionnel qui y a touché est normalement responsable du bon fonctionnement de l’installation. Avec le SAV Viessmann greffé à l’oreille, il devrait pouvoir faire avancer le schmilblick.
Ce qui est sûr, c’est que l’eau ne va pas où elle devrait en quantité suffisante et que la chauffe devient rapidement une surchauffe.
Emile
ParticipantJe vous en prie Thibaud,
content que la consultation du site ait pu vous éclairer un peu.
N’hésitez pas à y revenir…Merci de votre retour positif, très appréciable !Une excellente fin de semaine à vous aussi.
Emile
ParticipantParfois, c’est aussi le ‘té de réglage’ retour fermé d’un radiateur qui empêche de le remplir –
Content que tout soit arrangé ! Vous pouvez noter les vannes de votre installation pour mieux vous repérez la prochaine fois ):
Emile
ParticipantBonjour,
quel âge à votre chauffe-eau ?
Si votre chauffe-eau électrique est entartré, la résistance a de plus en plus de mal a chauffer l’eau, elle chauffe de plus en plus et la température qu’elle atteint provoque la mise en sécurité du thermostat, car la résistance chauffe de trop pour un résultat médiocre.
La sécurité surchauffe du thermostat se déclenche alors et coupe l’alimentation électrique de la résistance chauffante.
Il faut donc réarmer le chauffe-eau en appuyant sur un très petit bouton qui se trouve effectivement sur la platine sous le chauffe-eau (que vous avez prise en photo). On peut s’aider d’une pointe de stylo (sans jamais forcer exagérément !).
Je ne le distingue pas nettement. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit PAS des pièces que rejoignent les fils électriques, ni de la grosse molette rouge, ni des deux vis rondes métalliques au centre.
Ca peut être le petite rectangle noir près de la molette rouge, en bas à gauche (sud-ouest à 7 heures) de la molette sur la photo)
Ca peut être un des rectangle jaune, quoique celui de droite ressemble plutôt à un témoin lumineux de fonctionnement.
Ca peut être le rectangle noir en haut à gauche, quoiqu’il ressemble plutôt à un clips plastique.S’il est déjà enfoncé, c’est un problème de résistance ou de thermostat …
Quoiqu’il en soit, c’est le signe que votre résistance a souffert du trop plein de calcaire, si elle n’est pas déjà HS.
Le fait qu’il y ait eu un mieux entre 3 et 4 signifie que la résistance fonctionnait mais qu’elle était entourée de beaucoup de tartre.Le fait que l’eau devienne progressivement tiède s’explique, selon le modèle de la résistance :
-soit par le fait que la résistance a lâché d’un coup il y a quelques jours et que l’eau chaude contenue dans le ballon s’est progressivement mitigée
-soit parce qu’une des résistances a lâché, pendant que les autres ont continué leur travail.Le fait que l’eau soit maintenant froide peut s’expliquer par le fait que :
-la sécurité anti surchauffe du chauffe-eau s’est déclenchée et a coupé l’alimentation électrique de la résistance. Le thermostat fonctionne donc normalement et il faut réarmer la sécurité du chauffe-eau, située sur la platine que vous avez prise en photo.
-En augmentant la température max, il se peut aussi que ça ait finit d’achever la résistance (tartre, surchauffe…).Il faudra envisager rapidement un détartrage, changement de la résistance, ou un remplacement complet du chauffe-eau, tant qu’à faire.
On peut très bien détartrer un chauffe-eau, remplacer sélectivement le thermostat, la résistance, l’anode anti-corrosion.
Votre plombier n’a pas menti.
Le dilemme actuel est que l’entretien de chauffe-eau n’est généralement réclamé que lorsque l’appareil connait des pannes.
Autrement dit quand il a déjà un certain nombre d’années de service à son actif. La cuve d’un chauffe eau est normalement protégée de la corrosion par l’anode sacrificielle qui est plongée dans l’eau, mais cette anode doit être régulièrement remplacée. En principe, vérifiée tous les ans…Personne ne le fait…Au final, la cuve peut finir par percer sous l’effet de la corrosion.Un chauffe-eau premier prix coûte hélas quasiment le même prix qu’une intervention d’entretien sur un chauffe-eau électrique.
Un détartrage est long, un peu ingrat, et ne garantit pas que le chauffe-eau reparte comme en 40. Puisque l’âge des pièces peut entraîner d’autres pannes par la suite. La plus ennuyeuse est le percement de la cuve.
Les plombiers ont donc tendance à proposer purement et simplement le remplacement intégral du chauffe-eau. Gain de temps, moins de risque, autant d’argent et vente de matériel, eau chaude garantie te on repart pour quelques années.
Je crois en effet qu’un entretien est intéressant sur un chauffe-eau en bon état relatif…Et qu’un remplacement est honnête lorsque l’appareil atteint un certain âge. L’âge dépend évidemment de l’entretien et de la qualité du chauffe-eau.
Vous repartez avec tout neuf, sous garantie, et avec de l’eau chaude.Si vous optez pour le remplacement et que vous êtes propriétaire, prenez plutôt un modèle plus cher, avec cuve et isolation renforcée (la cuve dure plus longtemps, l’isolation permet de chauffer l’eau et non l’air autour du ballon avec les KW d’électricité…), ACI (anti-corrosion intégrée) avec anode en titane ou anti corrosion électronique.
Et enfin, modèle stéatite au lieu de thermoplongée pour augmenter la durée de vie de la résistance et faciliter les opérations d’entretien sur la platine.C’est sûr, tout le monde ne peut pas s’en payer un.
Le chauffe-eau premier prix sera moins cher à l’achat, moins économique à long terme, durée de vie variable et plus fragile, mais on le change pour pas cher.C’est à vous de choisir.
Selon la dureté de l’eau de votre région, aussi…
Si vous optez pour un détartrage, ça ne fera certainement pas de mal à votre chauffe-eau et vous retrouver de l’eau bien chaude en quantité nettement supérieure à ce qu’un chauffe-eau plein de tartre solide peut offrir.
Vous allez être très surpris(e) de la quantité de tartre qui peut s’accumuler dans un chauffe-eau (jusqu’à 70-80 % de son volume !). Forcément la résistance finit par fatiguer…
Profitez-en pour faire changer l’anode, si elle est sacrificielle, et éventuellement remplacer la résistance qui, si elle a souffert, peut lâcher. C’est une pièce d’usure sur un chauffe-eau. Le plombier doit remplacer le joint de cuve par un joint neuf pour éviter les fuites.Au niveau réglage, le chauffe-eau est souvent réglé au max. Le thermostat d’un chauffe-eau n’est pas super précis, mais en mettant la température au minimum de ce que vous attendez en eau chaude, vous économisez de l’électricité (on en chauffe plus l’eau pour la mitiger ensuite) et vous diminuez très nettement la vitesse d’accumulation du tarte dans la cuve et les conduites, ce qui préserve mieux votre installation.
Donnez-nous un retour sur le soucis !
Emile
ParticipantBonjour,
Intuitivement, je dirai le réglage du débit gaz fixe (ou débit minimum/maximum) pour
-à gauche, le débit gaz de la veilleuse
-à droite, la veilleuse ou le débit max du brûleur (demande gaz en chauffe).
C’est juste une supposition, vu l’emplacement des boutons. Je ne connais pas ce modèle-ci et ne veut pas vous inciter à dérégler un élément sur un ballon ancien.
Du reste, c’est effectivement souvent le thermocouple qu’il faut remplacer.
Bi-métal, transducteur, cette sonde détecte la chaleur (la « flamme ») et devient plus ou moins conductrice de courant selon la température ; s’il ne chauffe pas assez, le gaz est coupé. C’est la pédale de l’homme mort des chauffe-eau à veilleuse.
L’injecteur de gaz, le thermostat bi-lame (thermocouple) peuvent être recouverts de calamine. L’injecteur ne délivre du coup plus le débit prévu et la flamme ne tient pas. Le thermocouple, qui est un contact-travail, ne chauffe plus assez à cause de la couche de calamine moins conductrice de chaleur.Le chauffe-eau se met alors en sécurité car la veilleuse est trop faible et coupe le gaz, grâce au thermocouple.
C’est une pièce plutôt standard même pour un vieux ballon gaz, on doit pouvoir trouver de l’adaptable aux normes.
Je ne veux pas vous dire de bêtises, mais en l’occurrence, je penche d’abord pour un problème d’injecteur, ou de buse gaz, encrassé et à nettoyer.
Si vous thermocouple ne fonctionnait pas du tout, le ballon ne chaufferait même pas l’eau, le brûleur se couperait aussi et le ballon se mettrait en sécurité. Or ici le problème est que la veilleuse ne tient pas à la fin de la chauffe, donc au moment ou le débit gaz maximum repasse en veilleuse. Le thermocouple est peut-être simplement recouvert d’une couche de calamine. Il est peut-être bon à changer pour un neuf, car il s’oxyde avec le temps et finit par ne plus jouer son rôle.
Il est vrai qu’en hiver, la qualité du gaz est parfois revu à la baisse pour répondre au volume de la demande, du coup ses propriétés calorifiques sont très réduites, la combustion est moins bonne, il encrasse plus. Mais la flamme de la photo à l’air d’un beau bleu.
Je vous aurai bien recommandé de nettoyer un peu la platine de veilleuse- son injecteur, son allumage, son thermocouple- avec du papier abrasif, mais elle est fixée sur la platine sous le ballon et se lancer sans expérience dans un démontage peut mettre en carafe votre ballon, qui du reste chauffe correctement pour le moment, indépendamment du fait que la veilleuse ne tient pas.
On peut aussi augmenter un peu plus la flamme de veilleuse, voir si elle tient mieux.
Si ça ne donne rien, il faut envisager le nettoyage de la platine de veilleuse, et/ou son remplacement. Autrement, les pièces de rechange à envisager seraient (une ou toutes) celles du bloc veilleuse : allumage, injecteur de gaz, détecteur de flamme. Parfois, un coup d’abrasif ou de brosse permet de repartir pour un moment.
Opération simple qui coûte effectivement relativement peu pour une pièce d’usure à bonne longévité. Le gaz encrasse peu quand la combustion est bien réglée.24/11/2014 à 19h20 en réponse à : regulateur thermostatique chaudiere leblanc et thermostat d ambiance #37493Emile
ParticipantQuote:ma chaudiere se met en route assez frequement, est ce vraiment economique?Bonjour madame,
Les réponse apportées sont très pertinentes et vous avez par ailleurs bien compris vous-même le raisonnement à adopter pour envisager un réglage optimisé de vos radiateurs/thermostat/chaudière.
Je précise que, même si cela parait contre-intuitif, ces arrêts-démarrages rapprochés seront généralement plus économiques qu’un arrêt prolongé suivi d’une mise en chauffe demandant beaucoup de puissance ; puisqu’il faut naturellement moins d’énergie pour passer de 18 à 20 °C que de 15 à 20°C.
A titre de comparaison, la consommation d’une voiture est très parlante. Une accélération de 0 jusqu’à 100 km/h consomme plus que de brèves poussées pour maintenir la vitesse de 100 km/h une fois la voiture lancée.
En effet, la pièce est déjà réchauffée, l’eau, les conduites et les radiateurs sont chauds. Il ne reste qu’à retrouver les quelques degrés supplémentaires demandés en consigne à votre thermostat.
Même si ce sont les derniers degrés demandés qui consomment le plus. Une chaudière consommera donc généralement moins d’énergie à chauffer jusqu’à 20°C de l’eau à 10°C que de l’eau à 30°C jusqu’à 40°C.
Ouvrir à fond le radiateur le plus susceptible de chauffer à proximité immédiate de votre thermostat d’ambiance permet à votre chaudière une lecture correcte de la température actuelle versus la température souhaitée.
Idéalement, l’eau chauffée par la chaudière devrait servir à chauffer par l’intermédiaire de vos radiateurs avec un minimum de pertes sur le réseau. Comme vous le dites, il est dommage de chauffer de l’eau à xx°C pour ensuite l’empêcher de circuler dans les radiateurs car la température souhaitée est atteinte dans la pièce.
Cela étant dit, vous semblez avoir bien compris les interactions entre radiateurs à tête thermostatique et thermostat sur votre installation de chauffage.
Sachez qu’il peut y avoir une différence d’un ou deux degrés Celsius entre la température demandée en consigne sur votre thermostat et la température effectivement relevée, sans qu’il y ait d’anomalie sur l’ensemble de votre installation.
Certains thermostat permettre ainsi l’affinage de la valeur affichée en consigne, dans un intervalle de + ou – 3 °C.
Cela explique aussi pourquoi certaines personnes ont tendance à demander une température supérieure en consigne, selon l’emplacement du thermostat intérieur.Emile
ParticipantJe vous en prie, content que ces recommandations puisse vous être utiles. N’hésitez pas à revenir pour la moindre question, en cas de soucis, ou pour apporter des nouvelles de l’avancée de votre installation.
Emile
ParticipantBonjour,
très courants au Japon, ces lave-mains sont dans le principe une véritable source d’économie d’eau. Nous sommes une des rares civilisations à utiliser de l’eau potable extrêmement contrôlée à toute les étapes de son élaboration pour nos toilettes, et celles-ci sont un des principaux postes de dépense d’eau dans une habitation. Il y a donc de nombreuses économies à faire de ce côté-là.
On commence à en entendre parler en France.
Les japonais n’utilisent pas de WC made in China et il existe des wc avec lave-main intégré haut de gamme.
Un intérêt essentiel de ces lave-main intégré est l’économie de place, en plus de économie d’eau.
La réponse risque d’être un peu longue (pour changer), j’espère que vous ne m’en voudrez pas de vous prendre en otage pour essayez de vous répondre.
Dans la pratique,
si l’idée est séduisante, il faut que la hauteur entre le fond de ce petit lave-main et le bout du bec de robinet soit suffisamment grande pour le rendre pratique lorsqu’on passe ses main dessous. Je n’arrête pas de voir dans les lieux publics/restaurants des lave-main d’angle dont le robinet est à moitié plongé dans le lavabo et c’est très inconfortable.
Il faut que la courbe de ce lave-main permette de faire couler de l’eau sans qu’elle ne rebondisse partout ou que la pression du réseau ne le fasse déborder.
Typiquement, les lavabo vasques si élégants sont parfois monté avec des robinets qui génèrent un flux d’eau éclaboussant partout avant même de passer les mains en dessous.
Donc attention à l’effet ‘assiette’ et à la profondeur du lave-main proprement dit.Un bon mousseur/aérateur devrait néanmoins nettement atténuer ce genre de problème.
Car si la mutualisation d’un lave-main et des toilettes permettent le gain de place, les dimensions réduites des lave-main disponible en grande surface ne sont pas toujours des plus pratiques à l’usage.Il faut notamment veiller à ce que le réservoir faisant lave-main soit à des dimensions compatibles avec votre actuelle cuvette de toilette (90%des réservoirs sont normalement dit compatible). Et envisager de modifier la hauteur de votre arrivée d’eau de wc en conséquence, puisque la hauteur réservoir+lave-main est supérieure à celle d’un réservoir bas classique.
Autre conséquence, le lave-main sera situé plus bas qu’un lave-main indépendant.
Je me rappelle par ailleurs avoir lu sur internet des retours négatifs de personnes ayant acheté des WC avec lave-main intégré et déplorant après-coup l’espace trop restreint pour se laver les mains. Donc, il faut que cet appareil sanitaire soit implanté en cohérence avec l’espace disponible dans la pièce des toilettes.
La première cause de déception n’est pas du tout l’économie d’eau réalisée, réelle, mais les éclaboussures des modèles premiers prix qui finissent par décourager les utilisateurs de se laver les mains…En conclusion, prenez de la qualité et figurez-vous ce lave-main à l’usage.
Les points à regarder sérieusement :
-le débit du robinet. Il doit être suffisant.
-la forme du robinet : hauteur, placement du bec par rapport au centre du lave-main, descente d’un éventuel col-de-cygne vers le lave-main. Il doit permettre qu’on se lave les mains en passant dessous sans effectuer de nombreux vas-et-vient source de projections d’eau (comme dit RUAJOSE, on doit pouvoir se laver les deux mains en même temps…)
-la hauteur totale du lave-main : elle ne doit pas générer un lumbago à la longue.
-la pression de votre réseau d’adduction d’eau froide. Il doit être possible d’ouvrir le robinet du lave-main sans asperger le mur et le sol.Il y a donc les mêmes contraintes que pour un lave-main classique. Rajouter celle de l’accessibilité (idéalement, on doit pouvoir se placer à côté du lave-main au lieu d’enjamber le toilette !).
Dans la pratique et à terme, ce système ingénieux est néanmoins particulièrement économique, et écologique. Une économie d’eau sur le poste WC est loin d’être négligeable !
Il faut donc l’installer ingénieusement pour en profiter !
N’hésitez pas à nous soumettre d’autres questions, notamment de matériel, pour des conseils.
Je vous joins, si cela n’est pas contraire à la charte du forum, un commentaire d’un fabricant, trouvé sur internet.
Quote:Ce petit message fait suite aux nombreux commentaires formulés par les lecteurs de ForumConstruire en réponse au présent article consacré à notre lave-mains adaptable sur WC « **** Concept ».En effet, en tant que gérant de la société ******* qui conçoit, fabrique et commercialise ces produits, et au nom de notre petite équipe, je me devais de répondre à certaines interrogations, tout à fait légitimes, ainsi qu’à certaines attaques que nous estimons infondées.
• Premièrement, concernant l’accès à la vasque du lave-mains :
il faut savoir que nos combinés WC lave-mains sont spécifiquement conçus pour les pièces WC étroites, et à ce titre s’y trouvent parfaitement utilisables !
Alors comment faire ? C’est simple : à partir d’une position debout devant le WC, il s’agit en fait d’avancer une jambe (généralement la gauche) sur le côté de la cuvette du WC, et d’accéder au WC lave-mains selon un angle de 45° environ, [… ]L’opération est alors jugée plutôt « confortable » par l’utilisateur.
En tout état de cause, il ne s’agit aucunement de se casser le dos au-dessus du WC, ni de chercher à contourner entièrement la cuvette avec son corps !• Deuxièmement, le produit est-il ensuite réellement utilisable sans mettre de l’eau partout ?
La réponse est oui : on peut utiliser nos lave-mains sans inonder le sol ou le mur de la pièce WC ! On peut même arriver à mettre zéro goutte d’eau à côté, ce qui fait par exemple l’objet de concours avec nos amis utilisateurs de moins de 12 ans.
Notons toutefois qu’un utilisateur « énervé » arrivera facilement à mettre de l’eau un peu partout, comme sur n’importe quel lave-mains…
Tous nos modèles font l’objet d’études ergonomiques menées lors de leur conception sur ordinateur, puis sur des prototypes physiques, afin d’adapter au mieux la taille et la forme des vasques à l’encombrement alloué au dispositif. De plus, tous nos robinets ont été spécifiquement sélectionnés, entre autres critères, sur leur facilité de dosage du débit d’eau, la qualité et l’orientation de leur jet, ainsi que la hauteur et l’avancée de leur bec. Notons enfin que l’emplacement de la serviette est presque aussi important que le robinet utilisé ; c’est pourquoi tous nos modèles sont proposés, d’origine, avec un crochet porte serviette !• Troisièmement, concernant l’aspect, le look, le design, bref la forme générale de ***** :
on peut aimer ou ne pas aimer, nous le concevons ! Néanmoins, cette forme découle d’un ensemble de critères spécifiques que voici :
L’adaptabilité : puisque cette vasque est spécialement destinée à s’adapter sur n’importe quel réservoir de WC (enfin 90% d’entre eux, voire notre tableau d’adaptabilité), elle devait nécessairement être plus large et plus longue que lesdits réservoirs ! D’où un nécessaire « débordement » de la forme sur l’avant (léger, 0 à 2cm) et sur les côtés (plus conséquent, 4 à 8cm).Les fonctionnalités :
pour le confort et l’hygiène de tous, tous nos combinés WC lave-mains et kits lave-mains adaptables sont proposés d’origine avec un distributeur de savon intégré. L’emplacement de ce dernier, ainsi que la création d’une « zone de savonnage » imposaient par conséquent également une certaine longueur.
Notre galerie photos WC lave-mains **** atteste enfin que ****, lorsqu’il est installé dans son environnement préféré, offre quoi qu’il en soit un rendu original tout autant qu’il met en avant sa fonction première : le lavage des mains.
Enfin attention, pour les esthètes, il y d’autres solutions : la même galerie photos montre des W** C***installés en mode « meuble », c’est-à-dire avec des habillages complets. Quant au WC suspendu avec lave-mains intégré W*** B***, rien ne dépasse ! Bien entendu, on alors change de catégorie budgétaire et de facilité d’installation…• Quatrièmement, le fait de préférer un lave-mains traditionnel :
bien entendu, quand on dispose de la place suffisante pour installer un lave-mains « normal », il y a moins de bonnes raisons de choisir un lave-mains adaptable sur WC, dont le but premier est de gagner de la place.
Cependant d’autres aspects, auxquels chacun attribuera l’importance de son choix, continuent de plaider en leur faveur : ne pas gêner l’entrée et la sortie de la pièce, ne pas avoir envie de voir (et de payer pour !) de belles canalisation d’eau (alimentation et évacuation) qui circulent le long du mur, permettre de recycler l’eau issue du lavage des mains dans le réservoir du WC et donc de réaliser quelques menues économies, ou encore disposer d’un produit pratique, étonnant, et 100% conçu et fabriqué par une petite société française.• Cinquièmement, est-ce qu’il s’agit du même produit que celui que vous pouvez voir en GSB (Grandes Surfaces de Bricolage) ?
La réponse est non, ces produits n’ont rien à voir avec notre société, et sont également différents d’un point de vue technique. En effet, si le principe de départ semble identique, les différents modèles de la gamme WiCi Concept offrent plus de fonctionnalités et sont généralement plus pratiques à utiliser avec leur distributeur de savon et leur support de serviette, voire des robinets à déclenchement automatique ou un kit douchette hygiène !
Tous les périphériques de WiCi Concept (robinetteries, système de remplissage d’eau, système de chasse, abattant, visseries, …) ont été sélectionnés pour leur haute qualité, et non pour leur faible prix ! Et quand un pack WC est fourni, il est d’une taille normale, et équipé d’un abattant solide et sophistiqué (lunette et couvercle à descentes ralenties, déclippage intégral pour le nettoyage).
Enfin, le fait de remplacer un WC existant par un ensemble complet comprenant un WC de qualité inférieure n’a pas d’intérêt : mieux vaut rénover l’ancien, et s’économiser par la même occasion un important travail de plomberie et de carrelage.• Sixièmement, le savon n’encrasse-t-il pas l’intérieur du réservoir ?
Ayant lancé nos premiers modèles début 2010, nous disposons de 3 ans de recul sur la vie de nos bébés : sur plus de 1000 unités vendues, seuls deux cas de dysfonctionnement d’un mécanisme interne nous ont été remontés. Les mécanismes ont été remplacés dans les meilleurs délais, et leur examen a révélé qu’il s’agissait en fait d’un vice de fabrication et non d’un encrassement…
Par conséquent, nous pensons que l’encrassement des réservoirs n’est pas d’un problème, d’autant plus que : 1) les lave-mains W*** C**** peuvent être facilement démontés pour un diagnostic ou un nettoyage de l’intérieur du réservoir, si nécessaire. 2) Le savon liquide utilisé dans nos distributeurs est en général très dilué (quelques giclées parmi 6 litres d’eau), donc l’eau est loin d’en être saturée. 3) Un chimiste nous a signalé, mais cela n’engage que lui, qu’une eau légèrement savonneuse empêcherait les dépôts de calcaire, et à ce titre pourrait même avoir un effet bénéfique sur les mécanismes internes au réservoir…
Pour finir, une petite astuce à destination des personnes équipées, ou souhaitant s’équiper d’un tel produit, quel qu’il soit : lorsque le WC ne sera pas utilisé durant plusieurs jours (WC « invités », départ en vacances, …), il sera toujours bénéfique de ne pas utiliser de savon au dernier lavage des mains, afin de laisser le réservoir se remplir d’une eau totalement « vierge ».Emile
ParticipantBonjour, il est vrai que si les odeurs persistent, il faut envisager que le clapet de prise d’air ne fasse pas son boulot, ou qu’elles soient générées sur une portion du réseau d’évacuation situé en amont des siphons, ou qu’elles aient une autre origine.
L’odeur n’est-elle pas plus forte à un endroit qu’à un autre ?
Exemple : les bactéries présentes dans une bonde d’évier de cuisine…Les cheveux dans la bonde d’une baignoire…
Cela dit, pour embaumer plusieurs pièces, il faut en effet que l’odeur soit prononcée.
Il faudrait déterminer si cela sent la pourriture, le rance, et (pardon) les matières fécales.
Une machine à laver dont les résidus s’amoncellent avant l’évacuation peut aussi sentir mauvais. Sans vous inciter à la démonter entièrement, je m’interroge sur les causes intérieures des mauvaises odeurs, la combinaisons eau+chaleur+ matière organique étant les conditions idéales pour un développement rapide de bactéries responsables d’odeurs.
Je note qu’un nettoyage du bac à graisse et de la fosse sceptique ont été effectuée récemment. Cela signifie donc qu’ils ont été brassé et qu’il y a aujourd’hui plus d’air dans ces deux éléments.
L’entretien de la fosse par des (enzymes) activateurs biologiques est faite régulièrement ? Des sachets doses, ou du yaourt…
La mise à l’air de votre installation devrait interdire le dé-siphonnage.
Sans abandonner l’hypothèse principale ni vous inciter à faire tout et n’importe quoi, je recommande de vérifier également si une souris ne se serait pas coincée sous un meuble en cette période hivernale. C’est une odeur particulièrement forte. Loin de moins l’idée d’insinuer que vous n’ayez pas fait la distinction entre ces odeurs !
Mais je vérifierai aussi, par acquis de conscience (et sans connaître la configuration des lieux) :
-la bonne conformité de la mise à l’air libre de la fosse.
-le bon fonctionnement du clapet de mise à l’air du réseau d ‘évacuation domestique (joint à graisser, vérifier son bon coulissement)
-activateur biologique type Epar*** pour la fosse.
-un cycle à vide de machine à laver et lave vaisselle, avec un peu de vinaigre blanc et à +60°C. L’obstruction des pompes avec des éléments solides ou l’accumulation de matière organique autour.
-l’allure des parois du siphon du groupe de sécurité (l’odeur ne vient définitivement pas d’un point précis ?), les odeurs en provenance de l’évier entre la bonde et le siphon. Bicarbonate de sodium + vinaigre blanc.
-Une autre source d’odeurs incommodantes.Si l’odeur est générale et que le clapet n’y change rien, voir à poser un anti-refoulement directement sur l’évacuation principale.
Emile
ParticipantDani wrote:Comme j’ai écrit dans mon précédent post, je ne connaissait pas, ce type de montage échangeur plus mini-accumulateur dans le même appareil.Avec tous les tests que vous avez deja fait, je ne vois pas ce qui peut clocher, a distance c’est pas évident…
Comme l’a suggéré JR peut être le circuit imprimé…
Bonjour, merci pour la fusion sujet qui facilite la lisibilité –
Je ne connais pas par cœur cette chaudière, même si elle est effectivement connue par ses pannes ; maintenant, à la lecture de l’ensemble des posts sur ce sujet, il semble que les sondes ballon intégré (R2i) n’aient pas été vérifiées.
A moins que vous confirmiez le remplacement de la sonde de débistat sanitaire du ballon.Donc la sonde ne saurait pas quand on tire de l’eau chaude OU alors elle considère que l’eau du ballon est toujours chaude.
Quel est le nombre de led allumé faisant un chenillard lorsque vous demandez de l’eau chaude ? Une ou plusieurs ?
Une seule : détection du puisage ECS.
Plusieurs : réchauffage Ballon préparateur.Dépannage à distance sans savoir l’installation et ce qui a été fait dessus compliqué oui !
Je regarde la notice. Cldt.[Mise à jour]—> Vous dites avoir changé plusieurs sondes, donc des sondes contrôle de la température.
Dans un cycle normal de chauffage sanitaire, il y a -à en croire la notice- blocage du cycle de votre chaudière après l’ouverture de l’extracteur :
il faudrait donc vérifier la sonde températureR2i de votre ballon(54) et celle du contact pressostatique (20) et la sonde de débistat sanitaire. Avant de s’intéresser au circuit imprimé.Les thermistances sont des contact travail composé de plusieurs métaux qui doivent laisser passer plus ou moins de courant en fonction de la température, selon les valeurs données par RUAROSE.
On peut dont éventuellement les tester avec un multimètre et une casserole d’eau chaude.
Vérifiez bien les connexions au tableau électrique de la chaudière.
Pour écarter d’autres hypothèses :
-votre chaudière n’a jamais signalé de défaut/code erreur ?
-La chaudière est temporisée, il faut donc ouvrir un certain temps le robinet eau chaude pour les tests.Emile
ParticipantBonjour,
(Le lien posté ci-dessus ne fonctionne pas. http://www.leroymerlin.fr/v3/p/produits … ee-e157054)
Vous avez bien fait de couper l’alimentation en gaz de ce poele.
L’odeur peut être celle de gaz imbrulé mais réchauffé. Une odeur de gaz un peu grasse et proche de la combustion du pétrole dans une lampe ? C’est donc le tirage/extraction du gaz brûlé par le poele depuis la chambre de combustion qu’il faudrait également contrôler.
Les odeurs ne devraient pas s’accumuler dans cette pièce. Il y a probablement des problèmes d’étanchéité sur l’arrivé jusqu’au bloc gaz, mais aussi sur l’extraction et éventuellement dans l’appareil lui-même. L’aération de la pièce n’est probablement pas aux normes non plus.
Le risque que vous courez là est effectivement important et réel. Au vu de la configuration de l’installation, je vous déconseille formellement de tenter vous-même une réparation. L’investissement ne sera pas sûr, finira par vous coûter plus cher que de faire venir un pro. Vous êtes sûrement à même de dévisser et revisser un flexible inox, mais pas forcément de garantir le 0 fuite sur une portion de canalisation avec bloc gaz d’origine où une réparation au scotch d’électricien a été tentée. C’est un vieux machin qui peut vous jouer des tours. Et la loi interdit les bidouilles sur les installations de gaz.
Bien que ces raccords soit manifestement à refaire avec les joints adéquats et obligatoires, nous ignorons actuellement si la fuite a lieu entre le robinet d’arrêt et le bloc gaz (technique de l’eau savonneuse dans un pulvérisateur ou « mille bulles ») Et nous savons par ailleurs que le tirage de la pièce ou plus simplement le réglage de la combustion demandent à être contrôlés. Faites intervenir un professionnel agréé gaz/qualigaz.
En tant que locataire, j’imagine que l’entretien annuel de cet appareil est à vos frais.
Cependant, le propriétaire est aussi tenu de vous remettre un appareil en état de fonctionner et sans danger.Votre propriétaire vous a-t-il remis l’attestation d’entretien de l’année précédente, ou a-t-il évoqué un entretien pour ce poele ?
Emile
ParticipantBonsoir,
La bonne nouvelle c’est que votre chaudière n’est pas totalement en carafe.
Au niveau du thermostat d’ambiance,
j’ai compris que le ‘shunt’ de la commande déportée n’avait rien donné de probant. Cependant, avez-vous utilisé les piles fournies avec ? Il faudrait vérifier que les piles sont encore bonnes, car un thermostat peut raconter n’importe quoi quand les piles faiblissent. D’autre part, est-ce qu’un chauffagiste a paramétré avec vous les plages horaires de chauffe -si ce thermostat en est doté- sur votre nouveau thermostat d’ambiance ? Ce ne sont que des pistes à explorer, qui ne résolvent peut-être pas un problème de circulation ou de paramétrage plus important.Quote:Les purgeurs automatique en partie haute je les ai contrôler en appuyant sur la petite languette ai milieu de l’eau en est sorti maintenant je sais pas si c’est comme sa qu’on les contrôle.Oui, c’est si je puis dire une bonne nouvelle. Quand c’est de l’eau qui sort à la pression, c’est qu’ils fonctionnent à priori correctement !
Je lis que
Quote:Autres constat le retour chauffage au niveau de la chaudière est devenu brulant alors que le depart reste tiede.C’était juste un épisode ?
Quote:Le circulateur tourne mais j’ai l’impression que l’eau ne circule pas pourtant le depart chaudière est chaud mais le retour reste froid.Ou est-ce que ça en est actuellement ? Le départ depuis la chaudière est chaud et le retour vers la chaudière est plus froid ?
Quote:la chaudière monte vite en température environ 96°Quote:pas normale que la sécurité surchauffe se déclenche, le thermostat chaudière devrait couper avant, s’ils sont placés au même endroit.Que peut-on lire sur votre chaudière en pressiond’eau du circuit chauffage ?
Avez vous modifié d’autres réglages dans le paramétrage de votre chaudière ?
Vous lui demandez combien au thermostat déporté (TA) ? Et quelle est la température de consigne pour l’ECS ?
Il y a un problème de circulation d’eau, mais peut-être aussi de paramétrage/configuration.Même si vous dites ne pas utiliser cette chaudière pour l’ECS, à quelle température est le tuyau partant de la chaudière et alimentant l’eau chaude ? Plus ou moins chaud que celui du chauffage ?
Quote:Aucun des radiateurs sur les 6 ne fonctionne correctement ils sont tous chaud en partie haute et froid en partie basseC’est peut-être qu’ils sont emboués, l’eau circule alors mal dans les parties basses des radiateurs. Ca peut aussi être le corps de chauffe de la chaudière.
Question : est-ce que votre chaudière fait un bruit qu’elle ne faisait pas forcément avant ?L’encrassement du corps de chauffe, plus exactement de l’échangeur à plaque, n’est pas une mauvaise hypothèse et ça peut se produire rapidement si une chaudière neuve est installée sur un circuit plus ancien.
Je n’ai pas bien compris quelle installation vous aviez pour produire l’eau chaude sanitaire.
Cela permettrait de ne pas ignorer des renseignements importants pour éventuellement cerner le problème à son origine et éviter qu’il ne se reproduise.A bientôt
Emile
ParticipantBonjour,
qu’appelez-vous un mini-ballon ? C’est un ballon blanc suspendu qui produit votre eau chaude ?



On peut théoriquement détartrer un chauffe-eau électrique, c’est même plutôt bon pour le matériel et les économies d’énergies. Mais peu de plombiers acceptent de passer du temps à le faire et le faire tout seul implique de respecter un minimum de sécurité avec l’électricité. La vidange du ballon et l’étanchéité du joint de platine peut se révéler pénible et délicat. Je ne vous inciterai pas à le faire vous même comme ça, sans connaître vos compétences en bricolage, savoir si le ballon est accessible et si la résistance est thermoplongée. S’il faut vidanger le ballon, c’est plus long. Si le joint est trop ou mal serré, ça fuit et tant que l’opération n’est pas terminée, pas d’eau chaude…
Mais ça reste faisable et ça fait même (en principe ) partie de l’entretien d’un chauffe-eau, donc l’intention est bonne .
Vous pouvez lire la marque et le modèle de votre ballon ? Je vous dirai si la vidange est nécessaire et si c’est jouable. Elle devrait se trouver sur une étiquette quelquepart sur son extérieur. A bientôt !
20/11/2014 à 17h39 en réponse à : Cumulus au sous-sol, claquements, vase d’expansion, pression ? #37435Emile
ParticipantPourriez-vous poster ici une image générale de l’installation de face, qui nous permettrait de voir la disposition des pièces ?
Le claquement provient probablement du claper anti-retour du groupe de sécurité, qui travaille brutalement lors de la fermeture des robinets modernes ; avec la pression de service de l’eau de ville, il y a onde de choc dans les canalisations.
La résonance sera amplifiée par le fait qu’il y a un flexible d’installé, et par le fait que les colliers de fixations ne sont pas isophoniques ou que des portions de canalisations ne sont pas fixées. Mais bon, ça cela dit, avec un anti-bélier et un vase d’expansion, il doit y avoir largement moyen de faire quelque chose et se concentrer sur le problème, plutôt que d’atténuer les symptômes.
Ce que vous avez mis en photo est votre arrivée d’eau froide ?
Cordialement.
Emile
ParticipantBonjour,
la fuite est la dernière hypothèse que l’on privilégie, la première est le vase d’expansion et la présence d’air dans le circuit.
Une purge se fait en général du radiateur le plus bas au radiateur le plus haut.
Si je comprends bien, vous avez remis en route votre chauffage il y a peu puisque les radiateurs étaient démontés. Votre chaudière fait-elle aussi l’eau chaude sanitaire ? Affichait-elle une pression correcte et maintenue avant votre intervention sur les radiateurs ?
A chaque fois que l’on remplit une installation, on fait rentrer des gaz, dissous dans l’eau.
Quoiqu’il en soit, la quantité d’air rentrée peut être importante, d’autant que les gaz se dissolvent dans l’eau et qu’il faut un peu de temps à ces gaz dissous pour former une bulle. C’est pour cela qu’il est souvent nécessaire de repurger quelques temps après une intervention sur le circuit de chauffage où l’on a pourtant procédé à une purge dans la foulée.Bref, une installation se purge au point haut, là où l’air, plus léger que l’eau, se concentre.
Un radiateur froid peut s’expliquer par l’impossibilité pour l’eau de le traverser à cause d’une bulle d’air restée bloquée au coude d’arrivée d’eau sur le radiateur. Je ne dis pas formellement que c’est ça, mais ça peut se produire.
Pour purger votre installation après avoir purgé les autres radiateurs, Utilisez le point le plus haut -soit par exemple, le radiateur à l’étage le plus haut.
Savez-vous si votre installation comprend des purgeurs automatiques, ou un dégazeur (autre que celui de la chaudière) sur votre installation ? La dégazeur facilite théoriquement la séparation de l’air et de l’eau. Un purgeur automatique laisse s’échapper l’air, mais pas l’eau. On le place en général en point haut de l’installation.
Si vous en possédez, Vérifiez qu’ils sont ouverts. S’ils fonctionnent, l’air s’échappe et il en résulte une baisse de pression dans votre circuit, qui serait cohérente avec celle que vous constatez.
J’attends votre réponse avant de voir si une purge correctement réalisée pourrait résoudre votre soucis, ou encore si c’est le vase d’expansion qu’il faut incriminer.
Emile
ParticipantBonjour,
je ne peux pas le certifier à 200 %, mais…
Oui, le raccord tout en haut de votre photo est recouvert d’un vert de gris caractéristique de la corrosion d’un élément cuivré.
Est-ce qu’il s’agit de votre réseau de chauffage ?
L’extérieur de vos raccords a probablement été mouillé par suintement et il s’oxyde au contact de l’oxygène présent dans l’air.
Il s’agit d’une fuite ancienne. Avec le temps les raccords sont moins enclins a jouer leur rôle, lors d’un épisode de remise en chauffe par exemple.Cela dit, pour percer plusieurs millimètres de métal, il faut du temps.
La corrosion n’a pas d’odeur caractéristique. Les bactéries présente dans l’eau des canalisations peuvent sentir mauvais ! Nettoyez doucement (pour ne pas bouger ou endommager) vos raccords à l’aide d’une brosse souple et d’eau savonneuse (sans produit détergent agressif), et voyez si le phénomène se reproduit. Auquel cas il faudra peut-être envisager de refaire les raccords pour assurer leur étanchéité.
Pour l’origine du problème, il faudrait peut-être regarder du côté de ce raccord en cuivre près de votre radiateur. Mais si vous avez eu du pal à poser autre chose, il est peut-être compliqué d’intercaler un raccord isolant en plus.
Néanmoins, il ne s’agit pas d’une urgence immédiate. La corrosion est normale et fréquente. Reste à voir si les différents métaux présents sur l’installation ou l’entrée d’oxygène dans le circuit (par remplissage ou par fuite) ne l’auront pas stimulé.
Emile
Participantmatho wrote:Bonsoir,Après mures réflexions, l’installation se fera en PER avec départs depuis une nourrice (finalement l’opposé de ce que je voulais faire!)
Quel diamètre devra alimenté ma nourrice, et quels diamètres pour le reste de l’installation (évier, LV, WC, Lave-mains, frigo, et robinet jardin)
Merci!Bonsoir,
Pas d’interdiction à passer dans une cloison (ou plutôt derrière) une cloison placo.Néanmoins, l’encastrement derrière une cloison de tuyaux dont un d’eau chaude provoquera des différences de températures propices à la condensation. Cela pose donc la question de l’humidité derrière une paroi et il faudra vérifier qu’elle est un minimum respirante à la vapeur d’eau. Dans le cas du placo, ça devrait le faire, même si dans l’absolu le placo n’est pas sensé être respirant. C’est plus délicat si la cloison placo longe elle même un mur extérieur en pierre, par exemple. Ce qu’on veut éviter, c’est que l’humidité de l’air ne se condense suite à une différence de température, car le placo ne supportera pas le contact avec l’eau liquide et l’humidité s’accumulera entre les parois, ce qui n’est pas bon.
Autrement, aucun soucis, ça se fait couramment.
De toute façon, un gainage en continu pour les canalisations derrière les parois permet d’éviter tout contact entre les tuyaux de per et un autre matériau, et donc la formation de condensation ainsi que la communication de l’eau liquide à votre cloison en plâtre. C’est ce que RUAJOSE recommande !
Sinon, pour reprendre votre question, le DTU et les règles de l’art précisent que vos canalisations encastrées devront être gainées lorsqu’elle passent à certains endroits et, en l’occurence, dès que vos canalisations traverseront une paroi.
Ceci notamment pour empêcher que le tuyau ne s’use à force de frotter à nu contre le matériau de la paroi, en fonction de sa dilatation à la température.Vous pouvez autrement laisser vos tuyaux se balader librement, c’est même recommandé de laisser plus de mou dans la mesure où le PER se distend avec la chaleur, donc surtout sur votre canalisation d’eau chaude. C’est un matériau qui bouge un peu, faites les courbures les plus amples possibles. Ce qu’on veut éviter c’est qu’il touche d’autres matériaux, donc le gainage répond à cela et ne coûte pas beaucoup plus cher.
Pour les sorties de cloison dans les pièces à alimenter en eau, vous pouvez fixer votre per à la paroi et utiliser un coude que vous ferez affleurer de la cloison pour pouvoir y raccorder vos appareils ou le restant du raccordement aux appareils. Vous pouvez éventuellement au besoin recourir au kit de sortie de cloison pour PER.
Le dimensionnement de votre installation , vous avez :
sur l’ECS : lave-main + ‘cuisine’ (je suppose qu’il s’agit d’un évier) = 0.5+2.5 = coef 3
sur l’EFS : WC + lave-main + Frigo + Lave-vaisselle + cuisine = 0.5+0.5+1+1+2.5 = coef 5.5En diamètre extérieur, le prolongement de votre canalisation d’arrivée d’eau peut se faire en 16 pour l’EFS et en 20 pour l’ECS (ce sont les diamètres pour alimenter vos nourrices.)
Vous raccordez chaque appareil avec du 12, sauf votre évier que vous passez en 16 pour l’EFS et l’ECS.
Vous pouvez aussi raccorder chaque appareil avec du 16, sachant que cela fera perdre un peu de débit et de chaleur pour l’ECS (plus le tuyau est gros et plus il se dissipe de chaleur dans sa longueur au passage dans les cloisons.)
Si vous le pouvez, placer vos nourrices dans la pièce à alimenter plutôt que dans le garage, ça vous évitera de passer 7 tuyaux de per dans la cloison…
N’hésitez pas à revenir si vous avez d’autres questions !Emile
ParticipantBonjour et bienvenue !
Emile
ParticipantBonjour et bienvenue ! N’hésitez pas à poser vos questions. A bientôt !
19/11/2014 à 15h37 en réponse à : Chauffe-eau Thermodynamique,PAC intégrée ou split?modèle?installation? #37309Emile
ParticipantBonjour,
Un CE thermodynamique ou une chaudière à co-génération ne remplit pas ce contrat ?
C’est la PAC qu’on vous a conseillée ?
J’en ai installé une quand je travaillais pour une société EnR, mais n’ai pas suivi l’évolution depuis.
Cette PAC HRC70 est une pac haute température, ce qui signifie que contrairement à ses nombreuses cousines, elle est sensée pouvoir envoyer du kw. (tout dépend de la puissance de la PAC, celle que j’ai posée faisait 25 kw).
Il y a en fait deux compresseurs, un peu comme dans un ordinateur double processeur. Le principe est de pouvoir, grâce à ce module d’appoint, moduler selon les besoins.
Ce n’est pas en soi une mauvaise machine, c’est même plutôt du beau matériel. AUER est une marque française et la maintenance et les pièces détachées sont en cohérence avec le standing de la marque. Il faudra que le technicien soit réellement qualifié sur cette marque, même si ce n’est pas une machine ou une installation plus compliquée qu’une autre.
Elle est sortie il y a 2 ou 3 ans et on en croise pas à tous les coins de rue.
AUER fait des chaudières depuis longtemps par contre.Surtout, comme le dit Vforce, le fait de dépendre d’un seul appareil pour satisfaire l’ecs et le chauffage expose à des inconvénients patents lors d’épisodes de froid particuliers, et l’expérience des chauffagistes incite à proposer des solutions mixtes et indépendantes pour garantir réellement l’efficacité de la production de chauffage et d’eau chaude, car cela dépend de beaucoup de facteurs qu’il est difficile de certifier pour chaque installation particulière, malgré les modèles en bureau d’études et les performances techniques des appareils.
Seule l’expérience permet d’avancer des conclusions sérieuses.
Celle que j’ai installée était en Île-de-France, couplée à un plancher chauffant basse température sur deux étages, la pac pouvait donc à priori s’acquitter sans problème de la production en parallèle d’eau chaude dans une maison neuve bien isolée ; il fallait même rajouter le module pour plancher chauffant, ce qui est un peu absurde en terme de consommation d’énergie (chauffer l’eau pour la refroidir ensuite) ; par contre en hiver c’est justement très bien puisqu’un pcbt ne demande pas beaucoup de chaleur. J’imagine qu’elle pouvait donc théoriquement s’acquitter de la demande en ecs, sans en avoir eu de retour.On ne peut pas se prononcer à distance sans connaître le climat de la région où se trouve l’habitation, l’orientation réfléchie de l’unité extérieure, le mode de restitution de chaleur dans les parties habitées, les besoins en ECS, etc…
Il ne faut pas raisonner en terme d’indice de performance pure mais plutôt de conditions dynamiques.
Les inconvénients majeurs à craindre pourraient être, pour cette PAC-ci :
-PAC surdimensionnée, faisant effectivement l’ecs et le chauffage, avec gaspi.
-PAC surconsommant de l’électricité pour assurer vos besoins constant l’hiver.
-PAC aux pièces de rechanges plus chères (mais SAV AUER plutôt réputé)
-Qualification sur ce modèle du technicien de maintenance disponible près de chez vous.A contrario…
-votre maître d’œuvre ne vous propose pas d’emblée une pac toute pourrie qui ne pourra jamais faire le job.
-c’est de la bonne machine. Et s’il n’y a pas de retour dessus, il n’y a fortiori pas de retour négatifs sur un dysfonctionnement typique de la machine, ce qui n’est pas le cas de toutes…Tout dépend d’un dimensionnement correct, installation et révision pour la performance dans la durée.
-elle est plus à même de survivre aux problèmes typiques des pac aérothermie en hiver.
-elle n’est pas concernée par la refonte du cahier des charges de l’entretien des pac contenant les gazs, puisque que si je ne dis pas d’âneries, elle en contient moins de 2 kgs.
-elle est effectivement capable de faire le chauffage et l’ecs à condition qu’on la dimensionne en cohérence avec les besoins et le climat extérieur, et qu’on l’installe sérieusement.Elle est spécifiquement conçue pour fournir effectivement le chauffage et l’eau chaude simultanément, ce n’est pas du mauvais matériel, mais le type d’habitation, les besoins en chauffage/ECS et l’implantation géographiques seront des éléments cruciaux pour une production réellement satisfaisante.
Un peu comme une voiture, une petite citadine ne supportera pas bien les trajets quotidiens en montagne et un gros 4×4 risque de surconsommer en ville…
Navré de rester dans les généralités. Cela dépend donc en effet de vos besoins (plancher chauffant ? Deux ou dix radiateurs ?) et de la mise en œuvre pertinente de l’installation.
Seule une étude thermique bien réalisée et un installateur compétent permettent de confirmer le choix d’une pac, parce qu’autrement, il est trop facile de vendre une machine qui lâchera face aux besoins ou qui les remplira au prix d’une facture toujours aussi salée.
Demandez à votre installateur le COP saisonnier ou global pour vous faire une idée de l’intérêt de cette installation.
La distance entre le module extérieur et le module intérieur est très important.Je me permets de vous inviter à lire cet article qui résume l’intérêt de cette valeur pour le choix d’une pompe à chaleur. Vous serez ainsi je l’espère mieux armé pour dialoguer avec votre installateur, ou le maître d’œuvre.
Navré, je ne connais pas vraiment bien les PAC duo et les solutions alternatives à ce modèle.
Il faut que votre installateur s’y connaisse précisément, parce que beaucoup se joue à la mise en œuvre, même avec une bonne machine. vous avez raison de penser que c’est un investissement et que vous en serez bénéficiaire.
Navré de ne pouvoir vous en dire plus et d’en rester à des généralités

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