Conversion circuit chauffage central en parapluie

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30 sujets de 1 à 30 (sur un total de 33)
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    Messages
  • #25144
    TraxXx
    Participant

    Bonjour à tous,

    Comme bien d’autres sur ce forum, je suis dans la situation d’une installation ancienne de chauffage avec tuyauterie acier et radiateurs fonte qui ne desservent actuellement qu’un RDC. Nous prévoyons la réalisation d’un plancher bois à l’étage afin de créer de la surface supplémentaire. Les combles n’ayant pas été aménagés auparavant, la distribution de l’eau chaude jusqu’aux radiateurs fonte a été faite en parapluie avec les canalisations qui sont en plein milieu actuellement. Bien entendu, cela impliquera de refaire la distribution différemment de manière à libérer le passage. N’étant pas équipé de matériel de soudure/brasure, j’envisage de choisir l’option multicouche comme je l’ai déjà fait pour une installation eau sanitaire. Mais j’ai plusieurs questionnements préalable à la réalisation de mon schéma d’installation générale.

    1. A partir de quel endroit est-il préférable de débuter l’installation multicouche ? Au niveau de l’étage ? Donc sciage de la tuyauterie principale, filetage du tuyau et reprise avec vannes d’arrêt puis nourrices ? Directement depuis la sortie de la PAC récemment installée ?

    2. Même sujet pour les radiateurs actuellement en place : ils ont des tuyauterie acier filetées et directement soudée sur la tuyauterie principale de distribution. Soit je coupe la tuyauterie et fais un raccord sur le multicouche ou bien je fait intégralement multicouche avec dépose de l’ensemble. La deuxième option me semble mieux en terme de continuité des réseaux (moins de raccords, moins de risque de fuites) mais l’esthétique du multicouche, bof bof.

    3. Enfin, dans une optique quasi certaine qu’il faudra partir sur une reprise totale du réseau en multicouche et compte-tenu du fait qu’un étage sera aménagé, à première impression, savez-vous s’il est préférable de partir sur une installation « traditionnelle » avec dérivations ou installation hydrocâblée ?

    Selon vos recommandations, je pourrais ensuite réfléchir à une premier schéma de distribution intégrant l’étage et ses futurs radiateurs.

    Merci par avance,

    #58107
    45Jose
    Participant

    bonjour

    perso je partirais de la PAC avec du neuf( multicouche) en traditionnel y compris changement des robinets sur les radiateurs qu’il faut rincer d’ailleurs, une PAC est protégée par un filtre, alors si vous voulez pas qu’elle se mette en sécurité par manque de débit il vaut mieux assurer avec du propre.
    pour l’étage l’hydro câblé c’est bien si c’est incorporé dans sol ou cloison, sinon multicouche traditionnel

    #58108
    TraxXx
    Participant

    Bonjour 45Jose,

    J’avais bien pris connaissance de votre message mais n’avais pas pris le temps de répondre et m’en excuse. Je souhaitais avancer sur le sujet pour avoir de nouveaux éléments sur lesquels discuter.

    [list=*]
    [*]En ce qui concerne la reprise de l’installation en multicouche dès la sortie de la PAC, pourquoi pas, mais à la condition que la nourrice soit placée après la traversée du mur porteur (50 cm de pierres) pour limiter le nombre de tuyaux à passer. Je me trompe peut-être mais je me dis qu’une canalisation principale départ + retour chauffage sera sans doute moins encombrante que plusieurs canalisations de petits diamètres alimentant chaque circuit ?
    Sinon, y a t-il une raison technique qui justifie de repartir entièrement en multicouche (mauvaise compatibilité entre acier et multicouche, filetage difficile à faire sur deux conduites acier 1 1/4 »…) ?[/*]
    [/list]

    [list=*]
    [*]Pour ce qui est de l’hydrocablé, je n’avais pas bien compris le principe mais visiblement, c’est pour faire sortir le multicouche derrière le radiateur, à peu près au milieu. Donc ça n’a d’intérêt que pour les radiateurs « pleins » tandis que pour un radiateur en fonte traditionnel, toute la tuyauterie censée être cachée derrière sera visible. Je pensais sortir directement le multicouche du placo en faisant un trou légèrement supérieur au tube puis comblé avec un silicone blanc pour permettre la dilatation. Comment procédez-vous pour faire une sortie propre du mutlticouche qui alimente le robinet des radiateurs lorsque vous faites en « traditionnel » et non hydrocâblé ?[/*]
    [/list]

    [list=*]
    [*]Enfin, j’ai commencé le dimensionnement et la réflexion sur le schéma de mon installation de chauffage dans sa configuration future, à savoir, complétée d’un étage à chauffer. J’ai notamment réalisé le calcul des puissances de chauffage nécessaires selon les volumes des pièces et l’isolation future. En l’état, j’ai divisé de manière rationnelle les circuits de façon à ce qu’ils aient chacun une puissance similaire à alimenter (autour des 3500 W par circuit) en répartissant les radiateurs. Certains de ces circuits sont cependant plus longs que d’autres en distance de tuyauterie… Je n’ai pas souhaité opter pour l’option ‘1 radiateur par circuit’, j’ai donc regroupé équilibré les puissances par circuit mais ça ne sert peut-être à rien.[/*]
    [/list]

    [list=*]
    [*]Le circuit couleur rose (WC + chaufferie) ne sera pas alimenté par la nourrice puisqu’il se trouve dans l’annexe de la maison qui abrite elle même la PAC. Il me semblerait absurde de faire revenir un tuyau dans l’autre sens depuis la nourrice qui est dans l’autre côté du mur. Ceci étant, ce circuit sera plus proche de la PAC, ne risque t-il pas de déséquilibrer la circulation de l’eau chaude au détriment des radiateurs plus éloignés de l’installation ?[/*]
    [/list]

    J’imagine que mon objectif est assez clair : je cherche à acheminer une eau à température similaire à tous les radiateurs pour que les pièces soient correctement chauffées. Est-ce que vous avez une méthode pour faire cela ou ce réglage se fait surtout au niveau du retour, via les tés ?

    Merci par avance pour vos retours à mes nombreuses questions et bon début de semaine par avance !

    #58109
    45Jose
    Participant

    Bonjour

    l’avis que j’ai donné est d’ordre général, c’est de repartir avec un réseau neuf à partir de la PAC, après la distribution la plus adaptée dépend des contraintes du site et des travaux que vous réalisez.
    Je suis pas un spécialiste des différents accessoires pour sortir des cloisons, vous pouvez utiliser le multicouche de façon traditionnelle en partant avec un gros diamètre, distribuer les radiateurs au fur et à mesure au passage en diminuant le diamètre du circuit ou alors depuis une nourrice avec un départ par radiateur, et même en mixant les deux.
    Si les diamètres des circuits sont bons, l’équilibrage se fait avec les tés de réglage s’il y a besoin.
    Pour les radiateurs de l’étage ,l’alimentation peut se faire par le plancher puisqu’il n’est pas encore fait, par contre pour les radiateurs en fonte existants, ça dépend des travaux que vous réalisez autour.
    Une remarque par rapport au calcul des nouveaux radiateurs, la puissance que vous prenez est d’après un delta T de 50°c, essayez de prendre une température bien plus basse parce que votre source de chaleur est une PAC.
    Si c’est une PAC haute température elle aura du mal à fournir la puissance demandée par grand froid, si c’est une PAC basse température alors c’est carrément impossible ou alors en activant les résistances électriques.
    Le delta T 50°C c’est la température moyenne du fluide des radiateurs moins la température ambiante de la pièce.
    soit pour 50°c
    temp départ 80°c
    temp retour 60°c
    temp moyenne 70°c
    temp piece 20°c
    delta T = 70-20= 50°C

    #58110
    TraxXx
    Participant

    Bonjour,

    Merci pour ces éclaircissements. Si je comprends bien, la puissance exprimée sur une base ∆T 50°C était pertinente à l’époque où l’isolation n’était pas une préoccupation et où l’on chauffait l’eau à haute température avec des chaudières à combustion ?

    Aujourd’hui, on va plutôt réfléchir à une logique de chauffe douce combinée à une isolation efficace ? Une base ∆T 35°C serait plus pertinente par exemple ? (Température moyenne du circuit autour des 55°C)

    Dans cette logique, il faut donc considérer de surdimensionner les nouveaux radiateurs de sorte que la surface d’échange avec l’air ambiant soit plus importante, permette de diminuer la température de l’eau et donc, la facture de la PAC ? Ai-je bien compris ?

    Je ne suis juste pas certain de savoir comment évaluer la puissance des éléments de radiateur sur un ∆T inférieur à 50°C pour refaire mes calculs d’ensemble…

    Aussi, je me pose la question de la méthode à appliquer pour dimensionner la tuyauterie de l’installation. Est-ce qu’on part sur une approche un peu empirique de choisir un diamètre sur le départ et retour et simplement de diminuer à mesure que l’installation alimente les radiateurs ou il faut procéder à des calculs plus mathématiques (calcul du volume d’eau general de l’installation, de la distance de tuyauterie, de la vitesse de circulation…) ?

    J’ai beaucoup de questions encore mais cela est tres intéressant et j’aime comprendre !

    #58111
    45Jose
    Participant

    Bonjour

    Oui la logique avec une PAC c’est la basse température.
    Pour le calcul des débits dans les tuyauteries ça ne change rien, le débit est lié à la puissance du radiateur et au delta T ( différence température de l’eau entre départ et retour) choisi en fonction du type de production, pour une PAC un delta T 10°c , c’est bien.
    exemple: pour un radiateur de 1500w
    1500/1.16/10°c= débit 130 litres/heure
    Donc pour les diamètres de tuyauterie, on cumul ou pas les débits nécessaires aux radiateurs.

    Pour déterminer les radiateurs il y a un site où on peut tout faire:
    https://www.finimetal.fr/fr-fr/outils-et-services/calculateur-de-puissance

    Pour le calcul des débits et diamètres des tuyauteries voici deux tableaux , un pour l’acier et un pour le cuivre, celui du cuivre peut très bien servir pour le PE et le multicouche, puisque au niveau rugosité il est que très légèrement supérieur.
    Je conseille de sélectionner sur la ligne de 16 mm/m de pdc, c’est une perte de charge correcte.
    Ces tableaux donnent donc la pdc au ml, la vitesse en m/s et le débit d’eau en l/h
    Mais avant tout il faut savoir quelle est la puissance de la PAC à quel régime d’eau et le débit de sa pompe.

    #58112
    TraxXx
    Participant

    Bonsoir,

    Merci pour votre patience à m’expliquer, c’est un peu scientifique tout ça mais je commence à comprendre ! En parallèle, j’ai trouvé ce site (https://urgence-plombier-toulouse.fr/chauffage/role-chauffage/calcul-delta-t-50/) qui complète assez bien votre explication du concept de ΔT50 et notamment, la manière de l’adapter à une PAC afin d’obtenir une température de chauffe convenable dans l’habitation.

    Pour information, voici les principales caractéristiques de la PAC (chauffage + ECS) que nous avons :

    PAC Air-Eau ALFEA EXCELLIA HP AI 16 DUO
    ETAS: 125%
    HAUTE TEMPERATURE
    Bouteille de mélange jaquette skai 100 litres
    Circulateur domestique ALTECH CPA 180/25-40

    De ce que je peux lire sur le site cité plus haut, comme ma PAC est une haute température, les températures du circuit sont les suivantes :

    Entrée 55°C / sortie 47°C soit un ∆T31 [(55°C de l’eau à l’entrée + 47°C de l’eau à la sortie)/2] – 20°C = 31

    Dans le menu avancé de la PAC, je constate que les températures de départ mini et maxi sont les suivantes : 17°C et 55°C, ce qui doit être le réglage usine ? Mais les réglages me laissent aller jusqu’à 95°C en maxi, ce qui est très élevé. Je ne comprends pas bien le principe de moyenne/haute/très haute température si ces réglages peuvent être effectués simplement dans le programmateur ? Après, je comprends bien l’intérêt de rester au plus bas pour limiter les coûts et que le 55°C ne soit peut-être qu’un seuil maximal de référence pour la « haute température », seuil que l’on utilise pour calculer les puissances ?

    Comment puis-je vous indiquer les informations du débit de la pompe ? Je vois que le débit s’affiche dans les statistiques mais il varie. Il faudrait que je vous communique les informations techniques du circulateur pour cela ?

    Ensuite, le site que vous indiquez est très bien conçu mais peut-il me servir de référence dans la mesure où les calculs sont effectués sur des modèles spécifiques de radiateurs, différents de mes radiateurs fonte. Dois-je comprendre qu’il faudrait trouver un radiateur équivalent en contenance à chacun de mes radiateurs fonte pour que le calcul de puissance nécessaire soit pertinent ?

    Enfin, dans vos tableaux, si je comprends bien, prenons l’exemple du tuyau en 12/17 acier avec une perte de charge (R) de 16 mm/m:

    – La valeur du dessus des cases de données correspond au nombre de litres écoulés dans le tuyau en une heure, soit 159 litres en une heure
    – La valeur du dessous correspond à la vitesse de circulation de l’eau dans le tuyau, soit 0.34 m/s ou 1.224 km/h.

    En réalité, je ne sais pas trop quoi faire de ce tableau à présent ? Comment l’exploiter pour le calcul de mon installation…

    Merci à vous,

    #58113
    45Jose
    Participant

    bonjour

    Les réglages actuels de la PAC confirment ce que j’ai dit, ils sont fait d’usine à ces température pour un fonctionnement optimal en termes de performances de la PAC, mais ils peuvent bien sûr être adaptés aux différents types d’installations.
    En partant du principe que les radiateurs en fonte existants ont bien fonctionnés avec ce régime de température, la sélection des nouveaux radiateurs peuvent très bien de faire sur un delta T de 35°c.
    Le lien que j’ai mis vers Finimetal, c’est parce que ce type de radiateur est le plus utilisé même par d’autres marques, en prenant la hauteur, la longueur et le type de modèle, on peut évaluer la puissance chez un autre fournisseur s’il n’y a pas de calcul avec un delta T à 35°c
    modèle 11 = simple panneau, 22 double panneaux, 33 triple panneaux.
    La pompe interne de la PAC est auto régulée en fonction des caractéristiques données et relevées, il n’y a rien à y faire.
    C’est la pompe secondaire qui est importante, celle qui pousse l’eau vers les radiateurs, pour vérifier si elle a la puissance et si c’est possible de dimensionner les tubes pour un delta T de 10°c ou pas, puisque plus le delta T est faible, plus le débit d’eau dans les radiateurs et les tubes est élevé et en cascade les tubes plus gros.
    Le schéma de l’installation c’est bien ça : L’eau de la PAC circule vers la bouteille et l’eau de la bouteille est bien reprise par la pompe ALTECH CPA 180/25-40 pour aller vers les radiateurs?
    Les tableaux permettent de déterminer les diamètres des tuyauteries aux différents points de l’installation.
    exemple que j’ai donné : pour un radiateur de 1500w
    1500/1.16/10°c= débit 130 litres/heure
    si vous devez alimenter ce radiateur il fait mettre un tube de 12 en cuivre, si vous en avez un autre de 1500w sur la même ligne alors le tube qui va alimenter les deux devra être du 14 cuivre et ainsi de suite.
    Après tout est question de logique, si vous avez pas la puissance des radiateurs fonte existants (ça doit se trouver sur internet), vous déterminez sa puissance par rapport au besoin de la pièce en lui amenant le débit calculé.
    Un vérification rapide de la pompe permet de dire quelle peut fournir un débit pour un delta T de 10°c
    exemple en supposant au pire que la maison a besoin de toute la puissance de la PAC de 16kw
    le débit avec un delta T de 10° sera
    16000w/1.16/10°c=1379l/h
    sur la doc de la pompe on voit qu’elle est bien dimensionnée
    Si on prend le tableau du cuivre pour dimensionner le tube de départ pour ces 1379 l/h, on voit qu’il faudrait partir avec un diamètre 26 et pour ne pas passer au diamètre supérieur on aurait une perte de charge autour de 19mm/m et une vitesse autour de 0.77m/s, ce qui est acceptable.
    Après tout est logique, si l’installation est calculée pour un delta T de 15°c entre départ et retour de la bouteille, le débit sera inférieur et les tubes un peu moins gros
    1600w/1.16/15°c= 920l/h
    les deux solutions sont viables, mais en calculant pour du delta T de 10°c on a de la réserve et la possibilité de passer à 15°c ensuite simplement en réduisant le débit à la pompe
    voilà à quoi servent ces tableaux
    Je sais pas si j’ai bien expliqué !
    Nota pour la PAC, il faut monter la température de départ à 60°c

    #58114
    TraxXx
    Participant

    Bonsoir,

    Simple curiosité :pourquoi préconisez vous de monter la température de départ de la PAC à 60°C au lieu des 55 actuellement programmés ? Vous dites au début de votre message que les réglages actuels d’usine permettent un fonctionnement optimal de la PAC ??

    Pour l’installation que nous avons actuellement, oui c’est bien ça : l’eau de la PAC circule vers la bouteille et l’eau de la bouteille est reprise par la pompe ALTECH CPA 180/25-40 pour aller vers les radiateurs. Pourquoi y a t-il deux circulateurs ? Si je comprends bien, le volume d’eau supplémentaire que constitue la bouteille nécessite un deuxième circulateur (externe à la PAC) pour pousser l’eau dans l’installation ?

    Autre point : sans le calcul d’exemple que vous donnez en exemple (1500/1.16/10°c= débit 130 litres/heure), d’où sort le coefficient de 1,16 ? A quoi correspond t-il ?

    Là où je vous perds, c’est le fait que vous parliez d’un delta T de 15°c à la fin de votre message. Si j’ai bien compris, une PAC a des plages de fonctionnement optimales qui dépendent de sa catégorie. Puisque ma PAC est une haute température, elle fonctionne a priori de manière optimale sur un delta T de 31°c (entrée 55°C / sortie 47°C). Dois-je comprendre qu’en terme de performances, il reste quand même mieux et plus économique de chauffer l’eau le plus bas possible ? Dans ce cas, nous sommes d’accord que les radiateurs dimensionnés devront être encore plus imposants pour pouvoir chauffer l’air à basse température (température moyenne de l’eau à 32°) ?

    Le document posté ici (https://plombiers-reunis.com/topic6899-estimer-les-puissances-de-radiateurs-fonte.html) m’a servi de base pour déterminer la puissance de mes radiateurs fonte actuels sur une base ∆T50°K (d’ailleurs c’est du Kelvin et non du degré, je ne sais pas si ça revient au même ?). J’ai trouvé sur internet une formule permettant de convertir cette base ∆T50 vers la base ∆T de mon choix. Lorsque tout sera clair pour moi, je déterminerai le ∆T qui me semble approprié et partirai sur cette valeur pour dimensionner mon réseau (diamètres de tuyauteries et taille des futurs radiateurs de l’étage).

    Je me trompe peut-être mais le calcul des besoins en chauffage est la première chose à faire avant de se lancer dans le dimensionnement de l’installation ? A savoir que l’isolation de la maison, la température souhaitée ou encore l’exposition des pièces sont autant de facteurs à prendre en compte dans l’évaluation de cette puissance de chauffage nécessaire. Les 16 kW de ma PAC sont nécessaires actuellement (nous sommes en simple vitrage, sans isolation donc une véritable passoire) mais une fois nos huisseries changées et pièces isolées, seule une partie de ces kW sera utilisée…

    Merci encore pour vos éclairages !

    #58115
    45Jose
    Participant

    bonjour

    Bien sûr il faut commencer par déterminer les besoins de chaleur et la puissance des radiateurs en fonction de la conception de la maison, c’est évidement la base.
    Le fonctionnement actuelle de la PAC avec les réglages de température maxi 55/47 ne veut pas dire quelle fonctionne en permanence à ces régimes de température, elle doit être réglée par la loi d’eau, elle calcule la température d’eau suivant la température extérieure.
    Par contre par très grand froid, s’il ponctuellement il y aurait besoin d’eau plus chaude, la PAC serait bridée à 55°c, c’est pour ça qu’en montant le réglage de la température à 60°c, elle a l’autorisation d’y aller.
    D’autant plus que chez la plupart des constructeurs les puissances maxi des radiateurs sont souvent données pour delta 55 ou 35°c, donc pour arriver à un delta T de 35°c, il faut de l’eau en entrée à 60°c.
    Encore une fois 60°c , c’est seulement en cas de grand froid.
    Il ne faut pas mélanger les delta T, il y a celui pour la puissance des radiateurs et celui pour le delta T entre l’aller et le retour de l’eau.
    1.16 c’est la puissance en watt qu’il faut pour monter la température de 1 °c en une heure d’un litre d’eau.
    Quand je dit de changer le delta T à 15°c c’est à l’usage éventuellement de faire l’essais et réduisant le débit de la pompe 2 pour réduire la consommation électrique ( c’est juste une supposition qui mange pas de pain)
    La pompe 1 de la PAC se règle toute seule suivant le delta T de consigne.
    Pour 55/47 elle va tourner plus vite qu’à 60/50
    https://blogs.plombiers-reunis.com/chauffage/les-radiateurs/comprendre-les-temperatures-delta.html

    #58116
    TraxXx
    Participant

    Bonjour,

    Je ne cesse d’apprendre des choses mais j’ai encore beaucoup de questions si vous êtes patient !

    Déjà merci pour votre schéma qui clarifie bien le concept de ∆T et notamment le fait que pour le ∆T du circuit départ et retour, la température souhaitée en intérieur n’entre pas en ligne de compte contrairement au ∆T des radiateurs.

    Plus je me documente sur la question du dimensionnement d’un circuit de chauffage, plus je me rends compte que toutes sortes de calculs supplémentaires peuvent entrer en ligne de compte, sans savoir ce qui est vraiment utile. Par exemple, la Vitesse « silencieuse » (formule de Croquelois) dont je n’avais pas entendu parler et qui permettrait de privilégier une vitesse de circulation optimale dans les tuyaux de ce que j’en comprends (limitation des nuisances acoustiques et des pertes de charges).

    Ceci étant, impossible de trouver de la documentation sur mon circulateur externe, je n’ai aucune idée des débit de référence pour les 3 vitesses du mode variable (adapté aux émetteurs de type radiateur). Mais je vais laisser ça de côté pour le moment car la priorité, c’est surtout le calcul des déperditions.

    Aujourd’hui, je connais les épaisseurs d’isolants que je souhaite mettre sur les surfaces déperditives de la maison (rampants + murs intérieurs) mais je ne suis pas certain de la valeur que je cherche à obtenir à la fin pour dimensionner mon chauffage en conséquence.

    J’ai utilisé le logiciel de diagnostic Liciel qui permet d’accéder à toutes les fonctionnalités du DPE en version évaluation (sans possibilité de sauvegarder les données évidemment). Il faut juste ne pas fermer le logiciel du tout pour avoir le temps d’entrer les données dans la moulinette. Je ne sais pas ce que ça vaut mais j’obtiens un indicateur « Bonne » pour la performance de l’isolation avec une valeur de 0.5 W/m² .K.

    Je crois comprendre que ce coefficient est le Ubat et il représente la déperdition globale de chaleur des parois de la maison. OK mais comment exploiter cette donnée pour mon calcul de puissance de chauffage ?

    Par ailleurs, en appliquant la formule très simpliste de l’évaluation des besoins de chauffage sur la base de 40 W/m3, j’obtiens une valeur de (RDC + étage cumulé) la puissance moyenne toutes régions confondues de France.

    Enfin, le site Elyotherm propose également un module d’estimation de puissance de chauffage qui semble assez détaillé mais j’obtiens une valeur de moitié inférieure à la précédente.

    Bref, en considérant aussi le Ubat que je ne sais pas exploiter pour l’instant, j’ai 3 pistes potentielles sur lesquelles me baser mais qui aboutissent à des valeurs différentes et je ne sais pas sur laquelle me baser… Ubat me semble être plus pointu ?

    Sur la base de vos éclairages, je vais concocter un tableur Excel automatisé me permettant d’intégrer tous les éléments cités plus haut, à l’exception du Ubat pour lequel j’aurais besoin d’être orienté.

    Merci de l’attention portée à mes questions et bonne journée !

    #58117
    45Jose
    Participant

    Bonjour

    La manière simpliste de 40w/m3 est souvent la plus utilisée, bien que 40w soit la valeur qui correspond à 100w/m2 du surface au sol avec une hauteur de plafond de 2.5m.
    Ces valeurs sont bien trop élevées maintenant , avec une bonne isolation on peut partir sur des bases de la moitié au minimum.
    Bon si vous avez du temps et de la patience avec un tableur vous pouvez calculer bien plus précisément les besoins de chaleur.
    Il faut faire pièce par pièce et paroi par paroi.
    exemple pour une pièce en rez de chaussée: surface du plancher, surface des murs extérieurs, surface du plafond ( si au dessus ce n’est pas chauffé)et surface des fenêtres.
    ensuite chaque surface est multipliée par le coef U correspondant à la paroi concernée et multiplié par le delta de température de chaleur entre l’intérieure et l’extérieure de la paroi.
    exemple: pour un mur de 25m2 avec un coef U 0.75 w/m2 k, pour 27°c (temp ext -7°c, temp int 20°c)
    25 x 0.75 x 27 = 506.25 watts
    voilà il faut ainsi faire toutes les parois qui ont une différence de température entre les deux faces et le total donnera le besoin de chaleur pour l’ensemble de la maison pour une temp ext de -7°c et de 20°c int
    Nota: au total calculé, il est conseillé d’ajouter entre 10% et 20% pour la puissance de la chaudière ou PAC
    nota: le coef est donné en K ou en C , c’est la même chose

    voici un lien pour calculer le coef U par rapport à la résistance de l’isolation appliquée
    https://bati-energie.be/fr-be/calculer/valeur-u-isolation#:~:text=La%20valeur%20U%20indique%20la,%2F%20%C3%A9paisseur%20de%20l’isolation.

    voici la doc de la pompe
    https://sanitaire-et-chauffage.com/fichePDF//AST107770.pdf

    ci joint aussi quelques info en plus, attention il y a une feuille polycopie qui date de mon BEP de 1977, c’est collector !! le coef K est l’ancienne désignation de U maintenant
    bon courage alors

    #58118
    TraxXx
    Participant

    Bonjour Jose,

    Visiblement, le site était HS ces derniers jours, j’avais un problème de « jeton expiré » pour me connecter et n’ai pu vous répondre. Merci pour les extraits de votre BEP collector, comme quoi, la théorie reste la même !

    Concernant les modes de calcul, j’ignorais que la valeur de 40W/m3 était basée sur ces chiffres (100W/m², 2,5 HSP) mais elle me semble effectivement très grossière pour estimer les besoins de chauffage. Suivant vos recommandations, je suis parti de zéro et j’ai fait un fichier Excel tout neuf avec tout d’abord une feuille recensant la conductivité, la résistance et la déperdition de chaque matériau constituant ma maison et ses futurs matériaux après rénovation. Certaines données sont assez précises (composition des murs ou plafond) tandis que d’autres sont plus à la louche (sol carrelé sur terre plein, parquet sur lambourdes comblées au sable…). Je n’ai pas vraiment idée de l’épaisseur de la dalle/chape béton, de ce qu’il y a encore en dessous, en quelles quantités… Je suis donc parti sur des estimations en tentant de collecter des données thermiques sur différentes sources.

    Les déperditions des murs et plafond sont basés sur le delta T de l’air tandis que le sol a un delta T température du sol (donc moins impactant car base de 12°C).

    J’ai également renseigné au mieux les coefficients pour l’ensemble des huisseries de la maison (futures + certaines actuelles que nous allons conserver). Reste les ponts thermiques que je n’ai pas vraiment pris en compte car trop complexes à appréhender par rapport à tous les endroits où il pourrait y en avoir. J’ai néanmoins tenté de pondérer chaque paroi déperditive au regard du volume sur lequel elle donne (air extérieur, sol, bâtiment mitoyen chauffé, non chauffé…) et en attribuant des coefficients à mon appréciation (voir PJ 1)

    Comme vous pouvez le voir, les valeurs que j’obtiens au global ne me semblent pas aberrantes compte-tenu de l’isolation prévue sur les différents types de parois déperditives. En ajoutant à la valeur totale +20% comme vous le suggériez (anticipation de la surpuissance PAC en cas de grand froid ?), j’obtiens une valeur aux alentours des 8000 W, ce qui rejoint la simulation Elyotherm qui exploitait les mêmes valeurs de température extérieure.

    Partant de ces éléments qui me semblent plus fiables (voir PJ 2), je dois désormais répartir mon total en besoin de chauffe dans les différents radiateurs de la maison je présume ?

    Nota : pour le circulateur, j’avais bien trouvé la documentation que vous référencez en lien mais il ne s’agit pas exactement du modèle que j’ai. Après, il semble que ce soit les mêmes caractéristiques avec simplement une commande de réglage différente. On peut donc considérer le débit de 2.5 comme étant le même pour ma pompe. Cela dit, le document ne précise pas l’unité… m3/h ? l/min ?

    #58119
    45Jose
    Participant

    bonjour,

    c’est la bonne démarche, le plus difficile c’est de trouver sur internet le bon coef R ou U
    dans le 1er tableau les 813 w c’est bien pour un coef U de 0.873 et de 0.265 pour les 99w ?
    pour un bilan thermique correct c’est largement assez comme calcul, après il faut un logiciel pour affiner mais c’est inutile, c’est juste une maison.
    Les 10 ou 20% en plus c’est pour palier en cas de grand froid ( c’est souvent la demande dans le cahier des charges des chantiers)
    Dans votre cas la PAC est largement suffisante, elle fait aussi l’ecs?
    Ensuite pour calculer les radiateurs il faut faire la même chose, pièce par pièce puisque la configuration de chaque pièce est différente.
    Prendre à la louche les 8 kw divisés par la surface donnerait une valeur erronée, au fait elle est de combien?
    Le circulateur donne un débit de 2.5 m3/h et 4m de hmt, en regardant les courbes on voit que pour une puissance de 8kwavec un débit de 0.69m3/h, on l’a en vitesse 1 avec une perte de charge de 1m de hmt,
    En mettant cette pompe en mode auto, elle gère sa vitesse suivant les besoins .
    nota: moi aussi je me suis fait avoir avec « jeton expiré » quand on est long à écrire on se retrouve déconnecté, alors avant de cliquer sur  » envoyer réponse » je copie tout le texte que j’ai écrit pour le recoller en cas où.

    et là ça vient de le faire !!

    #58120
    TraxXx
    Participant

    Effectivement, on trouve des coefficients qui vont du simple au double voire triple selon les sites donc pas forcément évident de savoir si c’est fiable. Après, j’ai essayé de recouper les infos de différentes sources pour les matériaux les plus courants et pour ceux qui sont les moins documentés, j’ai fait une sorte de valeur moyenne de tout ce que j’ai pu trouvé.

    Dans la même logique, quand je considère la charpente bois, c’est une moyenne selon qu’il y ait un chevron, un liteau ou autre, l’épaisseur n’est forcément pas uniforme sur toute la surface de la toiture. Mais l’approximation me semble inévitable et comme vous dites, ça reste une maison et je pense que c’est déjà assez approfondi.

    Pour les coeff U que vous donnez, oui c’est bien ça. La PAC 16kW que nous avons assure également la production d’ECS (ballon de 190 litres). Faut-il évaluer la puissance que cela représente au même titre que le chauffage ?

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre. De quoi parlez vous quand vous dites « elle est de combien » ? La surface de la maison ? En pièce-jointe, voici un tableau de toutes les surfaces et volumes de l’habitation avec HSP moyennes.

    Et quand vous dites que la configuration de chaque pièce est différente, vous voulez dire qu’il faut à nouveau considérer l’exposition, l’isolation, la nature de la pièce etc. pour répartir la puissance globale ? Si tel est le cas, je pense repartir sur la logique du tout début de mes calculs de puissance avec des pondérations (ex : -10% pour pièce exposée sud, +10% pour SDB, -10% pour chambre…)

    Concernant la pompe, j’ai reçu de la doc de CEDEO seulement aujourd’hui. Je vais regarder ce qu’il est indiqué mais à ma connaissance, le modèle que j’ai n’a pas de régulation automatique, seulement 3 vitesses pré-paramétrées. Je vais regarder et dire ce qu’il en est.

    Nota : J’ai aussi pris le tip de copier/coller car je me suis fait avoir plusieurs fois par la déconnexion. Mais avant-hier, le site ne voulait plus rien savoir, impossible de me connecter pendant au moins une journée !

    #58121
    45Jose
    Participant

    Bonjour

    Oui en faisant le rapport de la surface de la maison et les déperditions, on est loin des 40w/m3, comme quoi ça vaut le coup de faire un calcul plus précis.
    En faisant aussi la production d’ecs, les 16kw de la PAC seront justifiés, par rapport aux 8kw de besoin en mode chauffage.
    La répartition par pièce de la puissance globale ne peut pas se faire simplement par rapport à la surface de chaque pièce, il faut tenir compte de chaque configuration particulière, surface mur ext à -5, ou mitoyen chauffé, surface vitrée, ect..
    sans rentrer dans des détails inutiles d’exposition, en appliquant un coef U adapté , chaque pièce a un besoin différent .
    par exemple: une pièce de 15 m² peut avoir plus de déperdition qu’une autre de 18m², si elle a plus de surface de paroi froide que celle de 18m² qui a des parois mitoyennes chauffées

    #58122
    TraxXx
    Participant

    Bonjour,

    Vous pensiez peut-être en avoir fini avec moi mais il n’en n’est rien ! ;) J’ai donc peaufiné mon tableur en faisant une répartition des besoins de puissance pour chaque surface constituant l’enveloppe de chaque pièce et j’ai mis le résultat en perspective avec l’approche surface au sol (qui répartit simplement la puissance globale de chauffe au prorata des surfaces au sol).

    Effectivement, les puissances évoluent en appliquant la nouvelle méthode mais je reste un peu dubitatif sur sa pertinence car il y a beaucoup d’approximation dans les coefficients utilisés et les ponts thermiques ne sont par exemple par pris en compte. J’ai donc appliquée une approche « à la jugeote » en définissant une puissance qui oscille entre la valeur préconisée par la méthode 1 et celle de la méthode 2, selon mon ressenti des besoins de la pièce. J’ai également prévu un coefficient de majoration de 20% (qui peut être changé) suivant les recommandations d’Hervé Silve concernant les pertes caloriques des circuits de radiateurs.

    Enfin, d’après les différentes simulations que j’ai pu faire, je reste sur l’idée d’un Delta T de 30 pour mes radiateurs, donc sur une base 55-45 sur le départ/retour et 20°C de consigne intérieure. Des Delta T plus faibles impliquent des valeurs très élevées et je me retrouverais avec des radiateurs à 50 éléments donc bonjour l’emprise et le prix aussi ! J’ai aussi fait en sorte d’affecter les radiateurs existants à des pièces ayant des déperditions proche de leur puissance en Delta 30, ce afin de réutiliser ceux qui existent déjà sans avoir à leur rajouter ou supprimer des éléments.

    In fine, je connais désormais la puissance à acheminer dans ma conduite d’alimentation de la partie maison, cela représente 10 300W. Toujours en suivant les calculs d’Hervé Silve, j’ai abouti à la conclusion qu’une telle puissance pouvait être transportée de manière silencieuse avec une tuyauterie de diamètre interne 16mm (multicouche de 20) et suis surpris de cela. Je pensais qu’il fallait au moins du multicouche de 26 (diamètre interne de 20). Cela vous semble t-il possible ?

    De toute manière, par précaution et parce que je sais que les pertes de charge seront plus importantes avec du multicouche de 20, je vais donc prendre du 26, ce qui correspond un débit de 0.28 m3/h comme on peut le lire sur l’extrait du tableur. Que penser de cela ? Cette valeur semble t-elle cohérente aussi ?

    Pour le circulateur, je joins un extrait des infos que j’ai pu me procurer. Il me reste donc à calculer les pertes de charges une fois mon circuit dessiné et déterminer mes sections de tuyaux pour l’ensemble des circuits… A condition que mes calculs effectués ici ne soient pas complètement faux !

    Dernière chose : y a t-il un intérêt à équilibrer les puissances (et les volumes d’eau) pour les circuits distribués depuis la nourrice qui est alimentée par la PAC ou cela n’a aucun intérêt ? En somme, essayer d’avoir une répartition équitable de la puissance desservie sur chaque circuit ?

    Merci à vous José !

    #58123
    45Jose
    Participant

    bonjour

    il y a un problème dans les calculs de débit, pour une puissance de 10300 watts
    avec un delta T de 10°c entre départ et retour sur la bouteille ( pas la PAC) ça fait 0.887m3/h
    si on prend le tableau du cuivre ça fait un presque un dn 26 int
    alors il faut augmenter un peu le delta T pour passer avec un dn 20 int pour 0.66m3/h en calculant
    10300/1.16/660 = 13.45°c de delta T
    de toutes façon c’est pratiquement impossible d’ajuster au °c près le delta T de l’eau sur le circuit secondaire, on ne peut pas varier la vitesse de la pompe si précisément.
    Pour le calcul des pertes de charges c’est pareil, sans logiciel s’est impossible et inutile de tout compter, par exemple un coude à 90° sur le circuit ça équivaut à un ml de perte de charge, il faut aussi ajouter chaque vanne, chaque raccord, ect..
    Il faut juste essayer de faire au mieux .

    #58124
    TraxXx
    Participant

    Bonjour,

    Effectivement, j’ai revérifié la formule de calcul du débit indiquée par Monsieur Silve et j’ai lu trop vite. C’est le bien ∆T départ/retour « général » qu’il faut prendre, et non le ∆T radiateurs. En utilisant la valeur de ∆T 10 visée et non ∆T 30, je tombe sur 0,897 m³/h soit quasiment la valeur que vous dites (d’ailleurs, je ne sais pas d’où vient cette différence de 0.01 entre votre résultat et le mien puisque nous utilisons la même formule mais c’est un détail)

    En revanche, vous dites « avec un delta T de 10°c entre départ et retour sur la bouteille (pas la PAC) » : mais la bouteille se situe juste à côté de la PAC et vu la longueur de tuyauterie qui sépare les deux, les températures départ et retour sont (quasi) identiques non ?

    A part ça, si je suis votre raisonnement et que je me reporte également au tableau cuivre que vous aviez partagé, je lis effectivement que la première colonne à admettre un débit de 897 l/h est celle associée à un DN 26 intérieur à raison d’une vitesse du fluide d’environ 0.52 m/s et d’une perte de charge de 10 mm par mètre. C’est exact ?

    Pour éviter de prendre un diamètre intérieur trop important pour mon multicouche, vous me suggérez ainsi d’envisager un Delta T plus important. En faisant cela, on peut donc opter pour un tuyau de diamètre intérieur moins important MAIS on accepte que l’eau revienne aussi moins chaude sur le retour que si l’on avait pris un diamètre plus important. Ceci s’explique par le fait que plus il y a de vitesse (favorisé par un tuyau plus petit), plus il y a de pertes de charge ?

    Sur un site d’EDF, je lis « Afin d’assurer de bonnes performances, la PAC doit fonctionner avec une différence de 5 °C entre la température d’eau en sortie et en retour. Tandis que les radiateurs nécessitent une différence de 15 °C entre l’entrée et la sortie (5 °C pour un plancher chauffant basse température). »

    Le Delta T de 5°C indiqué semble assez fantaisiste si l’on est déjà sur des plages de hautes voire moyennes température sur la PAC. J’imagine qu’un écart si faible n’est atteignable que sur de la basse température ? Car on est loin des 13.45°C de Delta que vous suggérez si passage en DN 20 intérieur.

    Merci pour votre aide (encore)

    #58125
    45Jose
    Participant

    bonjour

    La bouteille sert de tampon ou de découplage on peut l’appeler de différentes façons, votre circuit est composé de telle sorte.
    le circuit entre la PAC et la bouteille est considéré comme circuit primaire, c’est celui qui apporte l’énergie
    le circuit entre la bouteille et les radiateurs est le circuit secondaire, c’est celui qui dispatche l’énergie, il peut y avoir plusieurs circuits secondaires qui partent de la bouteille.
    les deux circuits peuvent fonctionner à des vitesses et températures différentes, c’est le but de la bouteille.
    La PAC doit déterminer sa température de départ par rapport à la loi d’eau programmée et sa vitesse de pompe par rapport au delta T qui est entré dans les paramètres, si dans les paramètres c’est un delta de 5°c qui est paramétré, la pompe va tourner plus vite que si c’était 10°c.
    Du coté secondaire on fait se qu’on veut en tenant compte bien sûr des températures du primaire.
    Tous les calculs de débits du secondaire se font avec les radiateurs ouverts ( il faut bien des bases) mais s’il y a des robinets thermostatiques qui en ferment certains, alors tous les calculs théoriques de débits et vitesse sont dépassés, moins de radiateurs ouverts donc à débit constant on va passer plus vite dans les radiateurs et tuyaux qui restent ouverts, et en plus le delta T va diminuer puisqu’il y a moins de déperdition de chaleur.
    Dans ce cas si la pompe du secondaire est à vitesses fixe, alors il faut mettre une vanne de décharge entre le départ et retour pour by passer une partie du surplus de débit, sinon on installe une pompe à débit variable qui se règle en fonction de la pression du circuit.
    Par rapport au tableau c’est bien un dn 26 avec 10mm/ml de pdc et 0.52m/s
    en prenant 16mm/m de perte de charge, on est à l’aise pour palier à la plupart des installations, mais c’est sûr que rien n’empêche de passer avec des diamètres supérieurs, sinon le prix du tube, des raccords .

    #58126
    TraxXx
    Participant

    Bonjour,

    J’avance tranquillement sur le sujet du chauffage et je commence à préparer la liste du matériel dont j’aurai besoin pour faire le nouveau réseau.

    Tout d’abord, je constate qu’il est assez difficile de trouver du multicouche de ∅32 en petite longueur, 10 ou 25 mètres et isolé. Après le prix est certes élevé mais tant qu’à faire le travail moi même, je me dis que je peux y mettre un peu plus le prix dans les matériaux. Le diamètre 32 me semblait pertinent pour relier la PAC à la nourrice qui desservira mes radiateurs pour viser une vitesse de circulation silencieuse.

    Lors de l’installation de la PAC, le chauffagiste avait coupé une partie de la tuyauterie acier qui arrivait directement sur l’ancienne chaudière fioul puis avait repris la portion manquante en cuivre pour faire la liaison. Ceci étant, je mesure un diamètre extérieur de 22mm sur les cuivres en sortie et retour bouteille, soit 20mm de diamètre interne. Moi qui pensait mettre du multicouche de 32mm (26 intérieur), je crois comprendre que cela n’a aucun intérêt puisque on passerait d’un petit diamètre vers un plus important mais le débit sera nécessairement limité par le 20mm en amont ? On voit sur la photo jointe coté gauche la partie cuivre en 22mm qui rejoint la vanne d’isolement, elle même raccordée en direct sur le filetage acier réalisé sur le départ acier existant en 34mm extérieur.

    Je vois plusieurs options mais n’arrive pas à trancher :

    – Soit reprendre toute la partie cuivre du chauffagiste en multicouche 32, de fait il n’y aura plus du tout de cuivre, ni jonction acier et le diamètre de 26mm intérieur sera garanti de la PAC à la nourrice sans réduction. En somme, je refais son travail, un peu dommage vu le prix payé…

    – Soit garder la partie cuivre et repartir après les vannes départ et retour en multicouche de 26mm (donc 20mm intérieur). Une sorte de compromis mais qui limite tout mon circuit en diamètre et impliquera une vitesse plus élevée du circulateur.

    – Soit mettre du multicouche 32 (26mm intérieur) après le cuivre en reproduisant ce qui est actuellement avec la tuyauterie acier. L’intérêt ici étant de pouvoir se raccorder facilement à une nourrice, ce qui est difficile avec l’acier. Le circulateur ne sera a priori pas avantagé par cette combinaison ?

    Je suis preneur de votre avis….

    Et par extension, je me pose la question de la capacité du circuit à fournir pour 2 fois plus de radiateurs par la suite en sachant que le départ est déjà bridé en diamètre si je garde ce qu’à fait le chauffagiste. Ce dernier est pourtant censé avoir calculé de sorte que l’installation puisse chauffer un étage en plus avec une isolation donnée.

    Réaliste ?

    Merci par avance !

    #58127
    45Jose
    Participant

    bonjour

    Perso, je pose du 26/32 ou conserve le 26/34 acier entre la PAC et la bouteille, et en sortie de bouteille du 20/26 pour distribuer vers les radiateurs c’est suffisant, la pompe est auto réglable, elle va s’adapter en fonction du delta P, elle a assez de puissance hmt
    pour garder une vitesse faible.

    #58128
    TraxXx
    Participant

    Bonsoir,

    Ce n’était peut-être pas clair mais entre la PAC et la bouteille, c’est du cuivre de 22 extérieur et également de la bouteille jusqu’au tuyaux acier coupés, du 22 cuivre. Dans tous les cas, je supprime l’acier 26/34 qui de toute manière arrive à un endroit peu arrangeant dans les combles qui seront aménagés.

    La question principale est plutôt de savoir si c’est pertinent de mettre du multicouche de 32 sachant qu’en amont on est en cuivre 22mm.

    #58129
    45Jose
    Participant

    Bonjour

    sur la photo je pensais que le coude en cuivre était la sortie de la PAC et ensuite la vanne en dn 25 et l’acier vers la bouteille.
    si tout est déjà en 20/22, c’est pas la peine de passer en 26/32 en remplacement de l’acier , le 20/26 est suffisant pour alimenter les radiateurs

    #58130
    TraxXx
    Participant

    Bonjour,

    Suite à nos derniers échanges, j’ai donc pris le temps d’affiner les choix et effectivement, opter pour du multicouche de 32 semble un peu audacieux compte-tenu du prix exorbitant des raccords et de la difficulté à trouver des faibles longueurs de tube. Je vais donc limiter la plus grosse section de tube à du 26.

    Pour le choix de la qualité, j’avais déjà fait une installation en multicouche avec une marque grand public et bien qu’il n’y ait eu aucun problème, j’avais trouvé la qualité des raccords un peu cheap. Cette fois, j’opte donc pour une marque certifiée NF dont le matériel me semble plus qualitatif (épaisseur d’aluminium plus importante, raccords mieux finis…)

    En tout cas, avec un diamètre limité à du 26, si je joue avec les différents paramètres, j’atteins un Delta T de 12° sur le circuit PAC et donc Delta T de 29° sur mes radiateurs qui est donc la valeur de référence que j’ai utilisé pour dimensionner l’installation. Naturellement, ça donne de gros radiateurs : jusqu’à 24 éléments de 90cm de haut pour le plus imposant… Mais je préfère cette option pour optimiser au maximum la température de départ circuit.

    La (longue) phase de calculs étant désormais achevée, j’ai fait un premier schéma du futur circuit de chauffage et j’aimerais bien avoir votre avis sur la manière dont il est créé. Mon principal problème étant les traversées de murs avec la problématique de limiter au maximum le nombre de tuyaux à passer. Pour rappel, la PAC se trouve dans une annexe collée à la maison. La tuyauterie doit donc traverser le mur porteur en pierre (50 cm) pour alimenter l’habitation de part et d’autre d’un refend en mâchefer qui sera également traversé.

    Je prévois deux petits radiateurs dans l’annexe (où se trouve la PAC) mais je me questionne sur l’utilité de mettre un collecteur juste pour eux, tout comme de faire un unique collecteur dans la partie maison car nécessairement, il sera placé d’un côté ou l’autre du mur mâchefer et devra nécessiter plusieurs départs et retours de tuyaux pour alimenter les radiateurs situés de l’autre côté. Aussi, en terme de cohérence, alimenter un collecteur situé plus loin pour ensuite faire revenir certains circuits par le même cheminement, ça me semble aberrant. J’ai donc pensé faire deux collecteurs de part et d’autre du refend, alimentés par un même multicouche (voir 3D). Ça obligera à faire deux trappes d’accès mais ça me semble plus logique…

    Ma question : est-ce que je ne risque pas de créer un déséquilibre dans la distribution de l’eau chaude et d’avantager les radiateurs du premier collecteur ? En somme, perdre l’avantage de la distribution pieuvre ?

    Je suis à l’écoute de vos suggestions d’amélioration sur ce point.

    Aussi, pour les équipements à prévoir en plus : clapet anti-thermosiphon (utile ?), soupape différentielle ou tout autre équipement qui devrait figurer dans l’installation ? Ai-je oublié des choses ?

    Merci par avance de votre suivi sur ce post qui a commencé il y a près de 5 mois !

    VB

    #58131
    Anonyme
    Invité

    Bonjour.

    Je n’ais pas vraiment suivi le sujet vu que quelqu’un d’autre s’en occupait.

    Mais en lisant la dernière discussion je vous rejoints sur le point de ne pas utiliser un collecteur pour les deux radiateurs.
    En conséquence, lorsque vous alimentez plus d’un radiateur, utiliser du tuyau de 16/20 car le multicouche a une perte de charge vraiment importante, donc faite un piquage en 16/20 pour vous deux radiateurs puis divisez en deux branches de 12/16.
    Perso, j’opterais par un réseau tel que ceux que vous avez posté ici: https://plombiers-reunis.com/post41797.html#p41797

    Pour les clapets: une installation est susceptible de fonctionner en thermosiphon lorsque les départs sont a la verticale en sortie de production, lorsque cela parts a l’horizontale le risque est moindre.

    Mais vu que ce clapet ne coute pas cher et se monte directement sur le circulateur pourquoi ne pas l’utiliser, si pas besoin vous l’ouvrez et le tour est joué.

    EN conséquence je poserais une soupape différentielle car avec les robinets thermostatiques qui sont obligatoires depuis 2020, la circulation peux se trouver réduite, et certaines pompes ne sont pas auto adaptables.

    #58132
    TraxXx
    Participant

    Bonjour Darius et merci pour votre retour !

    C’est noté pour le piquage, donc la mise à jour du schéma ci-dessous correspond bien à ce que vous dites ? Je suis juste surpris du fait que le multicouche ait une perte de charge vraiment importante. Je pensais justement que la faible rugosité du matériau le rendait plus performant au niveau des pertes de charge ? A moins que ce soit sous l’angle des raccords seulement ? J’imagine qu’ils ont tendance à créer des ralentissement important du fluide par les réductions qu’il engendrent en bout de tube, d’où votre conseil d’aller un diamètre au dessus ?

    Quand vous dites que personnellement, vous opteriez pour un réseau tel que celui qui est actuellement, à savoir du bitube, vous voulez-dire pour l’ensemble de l’installation ? En d’autres termes, le choix d’une distribution majoritairement en nourrice comme je le prévois ne vous semble pas optimale ? Si oui, pour quelle raison ? J’ai longuement hésité entre les deux d’ailleurs mais la diminution des raccords a eu ma préférence. A tort peut-être !

    Ensuite, sur le clapet anti-thermosiphon, quand j’y réfléchis, je me dis qu’il y a des vannes de coupures peu après le départ et l’arrivée des conduites de chauffage. Est-ce que tout simplement les fermer ne fait pas office de clapet ? De plus, les conduites de chauffage sortent à l’horizontal à l’arrière de la PAC. Enfin, je me demande plus simplement si le phénomène de thermosiphon n’est pas simplement empêché par un dispositif interne de la PAC ? Je pense notamment à la vanne 3 voies située dans la PAC. Celle-ci est pilotée électroniquement. Est-ce que le fait de mettre le chauffage sur OFF dans les paramètres n’amène pas la vanne 3 voies à empêcher que la production d’ECS ne fasse remonter de l’eau chaude dans le circuit de chauffage ?

    Pour la soupape différentielle, je l’ai positionnée sur le schéma mais je ne suis pas certain si c’est le bon emplacement… Elle se trouve juste après les vannes de coupure des départ et retour chauffage mais ce n’est pas juste à côté du circulateur, il y a un peu de tuyauterie en amont. Et s’il y a une solution avec moins de raccords et réductions, je suis preneur.

    Pour finir, quid du séparateur d’air ? Je n’en vois pas sur l’installation actuellement mais il y a peut-être quelque chose dans la PAC qui joue ce rôle ? Est-ce nécessaire ?

    Merci pour votre aide encore et toujours ! Super forum !

    #58133
    Anonyme
    Invité

    Bonjour.

    Le multicouche en lui meme n’as pas de perte de charge importante, c’est plutôt au niveau des raccords qui réduisent énormément le passage, par exemple, si vous prenez un tuyau de 12mm int, les raccords auront un passage de moins de 8mm, c’est le seul reproché que je fais a ce matériel qui est fantastique sur tous les autres points.

    Pour cette raison je préconise de passer au 16/20 lorsque nous avons plus d’un appareil a alimenter en particulier sur le chauffage ou il n’y a pas vraiment de contre-indication a surdimensionner.

    Pour le thermosiphon, je rejoint ce que j’ai dit plutôt, le phénomène de thermosiphon sera quasi inexistant mais vu le prix du clapet exemple ici a 42€ https://amzn.to/3ngLQzk je le poserais directement sur le circulateur.

    Avec le bouteille de découplage je ne mettrais pas de séparateur d’air, je poserais un purgeur sur le haut de la bouteille, le pot anti boues doit se trouver juste avant le retour vers la pompe, comme vous avez une bouteille je ne le mettrais pas non plus sauf si le fabricant l’exige. La bouteille accumule les boues dans fond puis avec une vanne vous pouvez périodiquement chasser ces boues qui seront quasi inexistantes avec des réseaux multicouche.

    Pour la soupape je la poserais avant les vannes, de façon a pouvoir isoler le circuit en cas de besoins tout en gardant la sécurité pour le circulateur.

    Pour le circuit, je ne sais pas quelle est la meilleure solution car je n’ai pas lu toute la discussion, et je ne connais pas vraiment la configuration du local.
    En partant des images que vous avez posté en début de discussion, j’en ai déduits que l’installation serais apparente, si tel est le cas, il est peut etre plus pratique d’opter pour le réseau traditionnel.
    Mais je répète que je n’ais pas lu l’intégralité de la discussion, et donc je ne sais pas comment ça va etre réalisé.

    1682880383-reeseauchauffage---1.jpg

    1682880415-reeseauchauffage---3.jpg

    #58134
    TraxXx
    Participant
    Quote:
    Le multicouche en lui meme n’as pas de perte de charge importante, c’est plutôt au niveau des raccords qui réduisent énormément le passage

    Quelque part, les calculs de dimensionnement de mon futur circuit de chauffage sont un peu mis à mal dans la mesure où il se basent sur le diamètre interne du tube. Si par exemple, la valeur de référence est un tube de 26/20 pour le tronçon principal d’alimentation : il suffit qu’il y ait un raccord en bout de tube, dont le diamètre est forcément plus faible, pour que tout ce qui est en amont soit bridé au niveau du débit non ? D’où la perte de charge élevée ?

    Quote:
    je le poserais directement sur le circulateur.

    Vous parlez bien du circulateur qui se trouve (dans mon cas) en sortie de bouteille de découplage quand vous préconisez de poser la clapet anti-thermosiphon « sur le circulateur » ? Il faut que je vois comment je gère cela car cette partie de réseau a été façonné en cuivre avec brasure forte par le chauffagiste. Je n’ai pas prévu de la refaire pour m’économiser du travail. Hors le fait de rajouter le clapet après le circulateur va ajouter de la longueur à cette partie qui a un écrou prisonnier en tête. Bref, un problème de débutant mais quand on n’a pas le matériel pour ajuster cela, c’est toujours galère…

    Quote:
    Avec le bouteille de découplage je ne mettrais pas de séparateur d’air, je poserais un purgeur sur le haut de la bouteille, le pot anti boues doit se trouver juste avant le retour vers la pompe, comme vous avez une bouteille je ne le mettrais pas non plus sauf si le fabricant l’exige

    Un purgeur est déjà présent sur le haut de la bouteille et oui, j’ai bien un pot à boue flamco qui se trouve entre deux vannes de coupure sur la partie cuivre façonnée par le chauffagiste. Pour le coup, je m’en remets à ce qui a été fait, j’imagine qu’ils avaient une bonne raison de mettre le pot à boue ET la bouteille…

    Quote:
    Pour la soupape je la poserais avant les vannes, de façon a pouvoir isoler le circuit en cas de besoins tout en gardant la sécurité pour le circulateur.

    Si je comprends bien, mettre la soupape avant les vannes permettrait de créer une boucle dans le cas où ces dernières seraient fermées. Sans soupape, cela force sur le circulateur qui pousse une eau alors qu’elle ne peut circuler ? Qu’arrive t-il si cette situation se produit ? Le circulateur peut-il casser pour cette raison ? N’y a t-il pas de sécurité « électronique » qui coupe le circulateur quand il est détecté que l’eau « force » ?

    Quote:
    En partant des images que vous avez posté en début de discussion, j’en ai déduits que l’installation serais apparente, si tel est le cas, il est peut etre plus pratique d’opter pour le réseau traditionnel.

    Les images 3D ci-jointes présentaient l’état actuel avec une installation en parapluie traversant les combles. Comme nous aménageons ces combles, le réseau doit être refait de sorte à libérer le passage. Ainsi, quelle que soit son architecture, le futur réseau de chauffage devra utiliser les faux plafonds du futur plancher et les cloisons pour alimenter les différents radiateurs. L’idée est de masquer au maximum les tuyauteries (peu d’apparents) et de limiter les raccords encastrés, d’où la distribution en pieuvre avec nourrice qui me semblait plus sécurisée. Mais sur la base de ces infos, vous aurez peut-être un autre avis ?

    Merci !

    #58135
    Anonyme
    Invité

    Bonjour.

    Oui en effet en lisant vos explications, il est vrais que le pieuvre est plus adapté même pour les passages dans le cloisons et faux plafonds, vous aurez donc une ligne de 20/26 je suppose entre la chaufferie et la nourrice avec un tés au passage pour desservir 2 radiateurs.

    Les circulateurs plus anciens qui sont dépourvus d’électronique n’aiment pas le bridage du débit ils chauffent et ils grillent, d’où la soupape, les nouveaux s’ils sont en position automatique ils s’adaptent et ne s’arrentent pas mais baissent leur vitesse au minimum soit 5watts permettant de détecter seulement la circulation.

    Pour l’anti thermosiphon, s’il n’y avait pas avant et si vous n’vez pas constaté ce circulation parasite, inutile de le rajouter.

    Pour les calculs des diamètres, j’ai deja fait des installations avec 13 radiateurs et le départ était en 16/20 et je n’ais jamais eu de soucis de fonctionnement avec une pompe a chaleur.

    Concernant les débit des tuyaux, oui les raccords brident le débit, mais quoi qu’il en soit le débit d’un raccord de 12/16 reste toujours supérieurs au débit accepté par un coude de réglage ou robinet de radiateur de taille 3/8 ou 1/2 (standard).

    Pour les températures des pompes a chaleur, jusqu’à 55° elles produisent avec avec le fluide frigorigène, production la moins chère.
    Au dela de 55°C elles activent la résistance electrique auxiliaire qui est largement moins économe, donc on perds l’économie attendue.

    Pour les composants existants , ben vous n’allez pas tout modifier, laissez les comme ils sont.

    Pour le pot a boues, oui certains fabricants l’exigent sous peine de ne pas garantir leur appareils si le pot est absent.
    Comme vous dites, si l’installateur l’as mis a cet emplacement c’est parce qu’il y avait une bonne raison, moi je les pose au plus près de l’appareil a proteger, la bouteille faisant office de pot de décantation.

    Globalement je pense que c’est bien..

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