1 Dernière modification par free_plombier (28-05-2015 08:30:23)

Sujet : Evaporation or not évaporation

Bonjour,

Après avoir parcouru pas mal de forum généralistes et sans avoir trouvé réponse tout à fait satisfaisante à ma question, je suis tombé sur ce forum spécialisé.

Dès l'installation de ma chaudière murale à gaz condensation (ventouse et tubes PER, avec plancher chauffant et radiateurs à l'étage), j'ai une légère baisse de pression en mode marche, c'est-à-dire ajout d'une petite quantité d'eau tous les 2 mois environ.
Lorsque la chaudière est arrêtée pratiquement pas de baisse, enfin si mais vraiment très faible, faudrait 6 mois pour ajouter très peu d'eau.

Les professionnels ont mis sous pression le circuit de chauffage et aucune perte décelée, donc aucune fuite. La chaudière a été contrôlée par un professionnel et par le constructeur : aucune fuite.
Finalement ces professionnels m'ont dit qu'une légère perte de pression tous les 2 mois c'est pas anormal... J'ai demandé aux personnes autour de moi ayant une chaudière à gaz et eux aussi ajoutent un peu d'eau tous les 2 ou 3 mois.

Alors je me dis que cette "évaporation" de l'eau est finalement logique. L'eau s'évapore même à température pas élevée. Sauf que sur les forum on dit que c'est pas possible en circuit fermé. Certes mais le circuit est-il réellement fermé ?
Déjà il y a les différents point de purge auto et puis les tubes PER, l'acier des radiateurs etc... ça provoque certainement une évaporation d'autant plus importante que la chaudière est en marche.

Du coup je me dis que c'est normal ce phénomène d'évaporation et l'obligation d'ajouter un peu d'eau (1L) tous les 2 mois.

Qu'en pensez-vous ?

Merci encore pour votre aide.

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Re : Evaporation or not évaporation

Sur tuyaux Per il est normal d'ajouter périodiquement de l'eau en petite quantité.

Sur les autres tuyaux il est aussi normal de remettre a niveau le système mais moins souvent.

Ces pertes sont dues au gaz qui s’échappent des installations, plus on ajoute de l'eau et plus on crée du gaz, au vase d'expansion qui perds sa pression au fil de années.

Après c'est une question de quantité, si vous ajoutez un litre tous les deux mois, c'est parce qu'il y a un pb.

Ma collaboration ne se substitue pas aux DTU relatifs, je ne pourrais être tenu pour responsable en cas de fausse information. Vos travaux dépassent vos capacités, n’hésitez pas a demander un devis: simple, rapide, gratuit et sans engagement.

Re : Evaporation or not évaporation

Merci Niel pour cette réponse dont le début me rassure plus que la fin... Pourquoi 1L/mois serait un problème et pas 1L/an ?

Y a-t-il des données / calculs qui permettrait de mesurer la perte admissible par rapport aux conditions d'installation ?

Merci encore.

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Re : Evaporation or not évaporation

free_plombier a écrit:

Merci Niel pour cette réponse dont le début me rassure plus que la fin... Pourquoi 1L/mois serait un problème et pas 1L/an ?

Y a-t-il des données / calculs qui permettrait de mesurer la perte admissible par rapport aux conditions d'installation ?

Merci encore.

Moi je fais des installations depuis 40 ans et j'ai toujours constaté ce phenomène en particulier les premières années.
Mais 1 litre/ mois = 12 litres an = fuite

1 litre/an peut se justifier par un vase qui se soit vidé.

Re : Evaporation or not évaporation

GuY29 a écrit:

Moi je fais des installations depuis 40 ans et j'ai toujours constaté ce phenomène en particulier les premières années.

Si ce phénomène fait bien référence à une perte de pression et de la nécessité d'ajouter de l'eau de temps en temps alors étant donné votre expérience de 40 ans cela me rassure et c'est conforme à ce que font tout ceux que je connais (certes ce n'est pas représentatif, mais quand même...)

GuY29 a écrit:

Mais 1 litre/ mois = 12 litres an = fuite
1 litre/an peut se justifier par un vase qui se soit vidé.

Par contre c'est là que je ne comprends pas. En effet, étant donné la particularité de chaque installation, (le volume d'eau total par exemple), comment savoir si x litre par mois ou par an c'est trop ou normal.
N'y a-t-il pas des mesures théoriques qui permettent de déterminer ce qui est admissible ou pas en fonction du volume total d'eau, de la longueur des tubes, de leur nature (PER, cuivre...), du nombre de radiateur, de leur taille etc... ?

Et puis quand on rajoute de l'eau comment savoir si on a ajouté 1L ou 10L, sachant que le débit dépend de la pression de sortie (peut-être avec réducteur de pression etc...) ?

Désolé de poser tant de questions qui peuvent paraître inutiles, mais beaucoup de personnes sont confrontés à ce "phénomène" et sur les forum c'est souvent "vous avez une fuite" ou "c'est normal" ; et si l'on pouvait éclairer un peu sur ce poste ce serait fort intéressant. Pour rappel, les professionnels que j'ai fait intervenir dont le constructeur de la chaudière m'ont dit que c'est normal mais je persiste à vouloir en savoir un peu plus dans la mesure du possible.

Merci encore pour vos contributions, pas seulement pour moi, mais aussi pour tous ceux qui sont confrontés à cette situation.

Re : Evaporation or not évaporation

C'est pas très enthousiasment comme discussion :-) c'est vrai, mais quelqu'un pour poursuivre ?

Quelques pistes :
Loi d'évaporation :
E=k.f(u).(ps–pe)
avec :
E le taux d'évaporation en (mm/jour)
pe la pression effecive ou réelle de vapeur d'eau dans l'air en kPa
ps la pression de vapeur saturante ou tension de vapeur à la température de la surface évaporante en kPa
k est une constante
f(u) le facteur de proportionnalité, dépendant de la vitesse du vent u en m/s

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Re : Evaporation or not évaporation

Bonjour

je pense pas qu'il n'y a de base réelles sur la fréquence de remplissage d'un circuit de chauffage, il y a quelque temps quand  les installations étaient en acier ou en cuivre on se posait pas la question, si la pression chutait, il y avait forcement une fuite, soit un raccord, une soudure, un purgeur, ou le vase d'expansion qui se remplit parce que la membrane est percée.
Mais aujourd'hui c'est plus délicat avec les nouveaux matériaux on est plus aussi sûr, puisque par exemple le PE sans BAO n'est pas étanche à 100% à l'oxygène.
donc suivant la configuration de l'installation, la fréquence de remise à niveau ponctuelle peut varier de l'une à l'autre, mais à mon avis si on est obliger de rajouter plus de 100 ou 200 grammes, plus de 2 ou 3 fois par ans, c'est qu'il y a une fuite.
ça peut être une micro fuite sur une partie chaude, qui sera indétectable puisque sur le chaud ça va sécher au fur et à mesure et passera inaperçue

mais ça ce n'est que mon opinion!

JR

Re : Evaporation or not évaporation

@RUAJOSE : 100 ou 200 grammes, ça veut dire 0.1 ou 0.2 bar ?

Sinon, si il y a une fuite quelque part est-ce que la pression baisse que la chaudière soit arrêtée ou en marche ?

Par exemple, est-ce que la fuite est plus importante si la chaudière fonctionne en hiver plutôt qu’arrêtée en été ?

Merci encore, je poursuis l'enquête.

PS : et vous, avez-vous des chaudière à gaz ? vous remettez jamais d'eau ?

9 Dernière modification par El-Homari (13-06-2015 18:05:38)

Re : Evaporation or not évaporation

RUAJOSE a écrit:

Bonjour

je pense pas qu'il n'y a de base réelles sur la fréquence de remplissage d'un circuit de chauffage, il y a quelque temps quand  les installations étaient en acier ou en cuivre on se posait pas la question, si la pression chutait, il y avait forcement une fuite, soit un raccord, une soudure, un purgeur, ou le vase d'expansion qui se remplit parce que la membrane est percée.
Mais aujourd'hui c'est plus délicat avec les nouveaux matériaux on est plus aussi sûr, puisque par exemple le PE sans BAO n'est pas étanche à 100% à l'oxygène.
donc suivant la configuration de l'installation, la fréquence de remise à niveau ponctuelle peut varier de l'une à l'autre, mais à mon avis si on est obliger de rajouter plus de 100 ou 200 grammes, plus de 2 ou 3 fois par ans, c'est qu'il y a une fuite.
ça peut être une micro fuite sur une partie chaude, qui sera indétectable puisque sur le chaud ça va sécher au fur et à mesure et passera inaperçue

mais ça ce n'est que mon opinion!

Bonjour, cette discussion est interessante, voici mon experience.

Je ne vais pas parler des installations que je fais ni des toutes autres installations, je vais parler de mon installation.
J'ai une installation de chauffage central avec chaudiere gaz de 24k et 8radiateurs acier et tuyaux 100 % cuivre. Je suis sur a  100 % qu'il n'y as pas de fuite, pourtant je rajoute régulièrement de l'eau eut etre 0,2 a 0,4 grammes tous les six mois mm quand la chaudière est en position été.
Tous les ans je fais chuter la pression pour remettre la pression du vase a niveau qui se degonfle pour une raison que j'ignore.
Je persiste a dire qu'il n'i a aucune fuite donc j'attribue ces pertes de pression au degonflage du vase. Mais sans etre sur car je ne peut mesurer les pertes reelles du circuit malgré que les  tuyaux sont en cuivre.  Je suis persuadé que les tuyaux  per ne font qu'accroitre le phenomeme, dans l'attente d'une explication concrete cette question deumeure un mystère. Mais peut etre qu'il n'y as pas d'explication et que c'est tout a fait normal que la pression baisse au fur e a mesure que l'eau se decharge de son  oxygène

Re : Evaporation or not évaporation

Bonsoir à tous et El Homari,

Enfin une expérience personnelle de quelqu'un qui est du métier. Je trouve étrange que peu de monde s'intéresse à ce sujet important et je crois aussi que ce phénomène est normal. L'évaporationde ll'eau est inévitable. Tôt ou tard il faut ajouter de l'eau... Ce qui m'avait induit en erreur c'est le manque de certitude du professionnel qui me l'avait affirmé et surtout ces multitudes de poste sur les forums où on affirme que baisse de pression égale fuite...

Depuis que j'ai arrêté  la chaudière plus d'un mois, et bien l'aiguille n'a pas bougé. Aucune baisse. Je me dis que s'il y avait une fuite sur le circuit même chaudière à l'arrêt la pression baisse. Je suis persuadé que c'est l'évaporation normale de l'eau mais je n'ai pas les moyens de le démontrer.

Mais je ne désespère pas de voir un intervenant venir nous le prouver ici même afin de confirmer par la théorie notre expérience et ressenti.