Bonjour à tous,
Plusieurs éléments sur le sujet :
1/ Le schéma donné est bien entendu correct mais j'y fais un petit complément, le réservoir auxiliaire est aussi avec membrane ou vessie et il se posera le problème des pressions de gonflage de chaque réservoir. Je n'ai pas encore eu ce cas, mais il mérite réflexion, et cela en relation avec les pressions maxi autorisées et surtout avec le réglage du pressostat.
2/ "Tirer" en direct sur le réseau n'est pas bien entendu normal, pour plusieurs raisons. La première est que les joints caoutchouc des canalisations sont très peu étanches à la contre pression et que l'on peut ainsi aspirer de l'eau d'infiltration de la terre qui est à priori polluée ou non potable.
La deuxième raison est que le manque d'eau se traduit par une dépression, mais le mal est déjà fait pour la pompe, car la dépression ne veut pas dire qu'il y a de l'eau. Ce peut être de la dépression d'air. Le seul cas qui me semble pouvoir fonctionner ainsi est celui des habitants proches des réservoirs. Encore faut-il prévoir des sections suffisantes et minimum de 32 mais depréférence en 40 (pour une habitation).
Dans ce cas, les groupes surpresseurs ont intérêt à être positionnés dans une fosse extérieure pour être certain qu'il y ait toujours de l'eau.
3/ Concernant le volume et les démarrages, ce n'est pas seulement une question de consommation au démarrage, c'est principalement le problème de l'échauffement du moteur. En effet un moteur est prévu pour un nombre maximum de démarrages à l'heure. Ce nombre maximum permet de ne pas atteindre de températures critiques et de ne pas fatiguer outre mesure la mécanique (roulements) ainsi que la déformations des bobinages.
On calcule donc le volume du réservoir pour respecter ce nombre de démarrages à l'heure, et en fonction des tirages d'eau.
Ce n'est donc pas directement à partir du volume d'eau que l'on calcule un surpresseur, mais bien à partir des conditions moteur.
(Il est cependant certain que le volume utile intervient par le biais des habitudes de tirage et que cela soulage le moteur de prendre des nombres de démarrages à l'heure peu élévés avec de gros réservoirs)
4/ Surdimensionner les réservoirs n'est pas toujours une bonne solution, car l'eau doit se renouveler dans le réservoir, car il peut y avoir des développements microbiens.
5/ le schéma idéal est donc de faire avec une bâche (petit réservoir atmosphérique). Il faut cependant que l'eau arrive de façon naturelle à cette bâche. L'eau peut arriver "en pointillés", dans ce cas il faut pomper avec le surpresseur quand la bâche est pleine. L'arrêt de remplissage de la bâche se réalise avec un robinet à flotteur (comme une chasse d'eau)
(Suite sur le post suivant pas assez de place !)