Bonjour,
J'ai une chaudière presque vielle (10 ans) mais je pense qu'elle à encore de beaux jours a tirer.
Benoit
De Dietrich est à l'origine - vers 1900- une petite fonderie installée dans l'Alsace bossue, à la limite de l'ALLEMAGNE .
Ces industriels protestants travaillaient la fonte puis l'acier. Les produits qu'ils ont fabriqué dans leurs ateliers d'origine sont encore en activité à ce jour. Chaudières de locomotives à vapeur, chaudières à bois ou charbon d'installations individuelles ou collectives de chauffage domestique, poêles.......
Lorsque vous êtes un industriel, protestant de surcroit, vous devez essayer de préserver votre capital financier et si possible l'emploi de vos coreligionnaires = vos ouvriers . C'est ce qui maintiendra votre communauté soudée.
Pour réaliser ce défi, vous devez vous adapter au marché. Lorsque l'énergie change, vous changez. On est passé du bois et du charbon au fuel, De Dietrich a suivi.
On est passé du collectif à l'individuel, De Dietrich a suivi.
On est passé de l'habitat rural à l'habitat urbain, De Dietrich a suivi.
Le problème : On est passé de la construction chère à la construction bon marché. De Dietrich a suivi.
Le chauffage individuel en habitat collectif fait appel à des chaudières murales et à l'énergie GAZ.
Les promoteurs font des appels d'offre au moins-disant. De Dietrich a suivi.
Vous vous trouvez ainsi avec la nécessité de fournir de grandes quantités de produits à un prix tiré au plus bas. Il faut tout de même que le produit résiste au moins le temps de la garantie.
Il faut aussi que ce produit se renouvelle pour continuer d'offrir des emplois.
Pour obtenir des prix concurrentiels en sortie d'usine et préserver la marge des installateurs, le produit doit être conçu avec des matériaux le moins cher possible (les salaires, même très bas, sont incompressibles, sauf à délocaliser en Chine). Chacun sait ce que signifie une platine électronique la moins chère possible.
Cette réflexion, seulement pour vous inciter à réviser votre postulat.